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Liège-Bastogne-Liège: le coup de force de Fuglsang

Le Danois Jakob Fuglsang remporte Liège-Bastogne-Liège le 28 avril 2019
Le Danois Jakob Fuglsang remporte Liège-Bastogne-Liège le 28 avril 2019 Tous droits réservés ERIC LALMAND
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Un coup de force: le Danois Jakob Fuglsang a dominé les pentes de la Doyenne des classiques, Liège-Bastogne-Liège, pour offrir un succès de prestige à la formation Astana, souvent victorieuse cette saison.

Le podium de cette 105e édition, qui a tourné à la défaveur du Français Julian Alaphilippe, fatigué et en "manque de fraîcheur" de l'avis de son équipe, a été complété par une autre équipe, Bora, très en vue en 2019.

L'Italien Davide Formolo s'est classé deuxième, à 27 secondes, et l'Allemand Maximilian Schachmann troisième, en tête d'un petit groupe à près d'une minute.

Les autres favoris ont été débordés dans la côte de la Roche-aux-Faucons, la plus sévère difficulté du parcours, qui est aussi la dernière, répertoriée à 15 kilomètres de l'arrivée. Alaphilippe a coincé, tout comme l'Italien Vincenzo Nibali (8e à l'arrivée) et le Français Romain Bardet.

Impressionnant d'aisance, à la façon du Luxembourgeois Andy Schleck en 2009 en ces mêmes lieux, Fuglsang a réagi sans attendre à un démarrage du Canadien Michael Woods. "J'étais dans les meilleures dispositions, en position idéale grâce au travail de l'équipe", a raconté le Danois. "Je me suis dit que la ligne d'arrivée est au sommet et j'y suis allé".

- Un passé agité -

Le futur vainqueur s'est ensuite débarrassé sur une petite montée de Woods et de Formolo, qui l'avaient suivi. Il s'est assuré une vingtaine de secondes d'avance et a connu une seule frayeur, dans la descente glissante ramenant à Liège, quand il a évité de peu la chute dans la forêt traversant les quartiers huppés de la périphérie, puisque l'arrivée est désormais jugée en cœur de ville et non plus à Ans, sur les hauteurs.

"Je n'étais pas très chaud pour le nouveau parcours", a souri le Danois né à Genève. "Maintenant, je ne peux qu'être d'accord".

A l'arrivée des 256 kilomètres, Fuglsang a bouclé triomphalement une semaine euphorique. Troisième de l'Amstel Gold Race sept jours plus tôt puis deuxième de la Flèche wallonne mercredi, il a conclu les "Ardennaises" par la plus grande victoire de sa carrière.

Après la course, il a confié avoir reçu les encouragements... d'Alaphilippe, qui lui a parlé avant le final. "Il m'a dit: +J'espère que tu vas gagner aujourd'hui+", a raconté le Danois en saluant le fair-play de son rival privilégié de la semaine.

A 34 ans, l'ancien spécialiste de VTT, passé chez Astana en 2013, s'est surtout distingué dans les courses par étapes, hormis aux JO de Rio 2016 (médaillé d'argent). A défaut de connaître la réussite dans les grands tours, il a notamment épinglé le Critérium du Dauphiné (2017) à son palmarès.

Solide en cette journée éprouvante, à cause de la pluie et du froid qui n'ont cessé qu'à deux heures de l'arrivée, Fuglsang a apporté sa 23e victoire de l'année à la formation Astana. Avant d'être son chef de file dans le Tour de France l'été prochain.

"La clé, c'est l'esprit d'équipe", a affirmé le Danois, qui porte les couleurs d'une formation à l'histoire agitée, dans un passé déjà lointain.

Depuis sa création, Astana a gagné trois fois la Doyenne. Mais les deux premières victoires ont été ternies. La première fois en 2010 par les soupçons d'un accord payant entre les deux premiers (Vinokourov et Kolobnev), qui a donné lieu à une suite judiciaire toujours en cours. La seconde fois en 2013 par la sanction qui a frappé plus tard le Kazakh Maxim Iglinskiy, rattrapé par la patrouille antidopage un an après sa victoire.

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