Corée du Nord: Trump estime que la "confiance" n'est pas entamée

Corée du Nord: Trump estime que la "confiance" n'est pas entamée
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Après avoir initialement exprimé son mécontentement, le président américain Donald Trump s'est ravisé, affirmant que les récents tirs de missiles nord-coréens n'avaient en rien entamé sa relation avec Kim Jong Un.

Pyongyang a lancé deux missiles de courte portée jeudi, le deuxième essai militaire en moins d'une semaine. Il s'agit d'une première depuis un an et demi et la spectaculaire détente sur la péninsule coréenne marquée par l'amorce de négociations sur les programmes nucléaire et balistique du Nord.

"Je ne considère pas cela du tout comme une rupture dans la relation de confiance. A un certain moment, cela pourrait arriver. Mais à ce stade, non", a déclaré vendredi M. Trump dans un entretien à Politico.

"Il s'agissait de missiles de très courte portée, quelque chose de très standard", a-t-il insisté.

Vingt-quatre heures plus tôt, pourtant, depuis la Maison Blanche, le milliardaire américain avait laissé poindre son agacement, et une forme d'impatience sur ce dossier sur lequel il espère réussir là où tous ses prédécesseurs - républicains comme démocrates - ont échoué.

"Personne n'est content de ce qui s'est passé", avait-il lancé, s'interrogeant ouvertement sur la réelle volonté du régime reclus de négocier sur la dénucléarisation.

Le président américain risque-t-il, à un moment donné, de perdre confiance en Kim Jong Un, le dirigeant nord-coréen qu'il a rencontré à deux reprises et avec lequel il affirme inlassablement avoir d'excellentes relations?

"C'est possible que cela m'arrive à un certain moment, mais, pour le moment, pas du tout", a-t-il répondu.

- "Menace grave" -

Le premier face-à-face entre les deux hommes, en juin 2018 à Singapour, s'était achevé sur une déclaration commune évoquant la "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne", formulation vague permettant aux deux parties d'en faire des interprétations très différentes.

Le second sommet, à Hanoï en février, s'est lui soldé par un retentissant fiasco. Les deux hommes n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur les concessions que Pyongyang devrait faire en échange de la levée des sanctions internationales.

Depuis, M. Kim a accusé avec force Washington d'être de mauvaise foi et a exigé un changement d'attitude américaine.

Vendredi, le Rodong Sinmun, organe officiel du parti au pouvoir à Pyongyang, consacrait toute sa une et la moitié de sa deuxième page au lancement de la veille, en publiant 16 photos, dont une de Kim Jong Un observant le tir d'un abri

En dépit de la multiplication, ces derniers temps, des menaces du Nord, les experts estiment cependant que la nature et la présentation des derniers tirs prouvent que la Corée du Nord n'a pas l'intention dans l'immédiat de tourner complètement le dos au processus diplomatique.

Dans une déclaration commune publiée vendredi, 70 pays ont appelé la Corée du Nord à abandonner "toutes ses armes nucléaires" et ses missiles balistiques, déplorant "la menace grave" que ce pays continue de faire peser sur la stabilité mondiale.

Parmi ces pays figurent les Etats-Unis et la Corée du Sud ainsi que différents Etats situés en Asie, en Amérique latine, en Afrique et en Europe. Mais la Russie et la Chine, soutiens de Pyongyang, ne sont pas signataires du document rédigé par la France.

Selon une source diplomatique, une quinzaine de pays ont demandé à signer cette déclaration après les derniers essais de missiles nord-coréens.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

L’info du jour | 26 avril - Soir

Pékin et Washington doivent être "des partenaires, pas des rivaux" affirme Xi à Blinken

Les rebelles houthis mènent de nouvelles attaques