Tour d'Italie: Viviani déchante, l'Italie attend

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Un écart dans le sprint a coûté la victoire au champion d'Italie Elia Viviani, qui a perdu le gain de la 3e étape du Giro au profit du Colombien Fernando Gaviria, lundi à Orbetello.

Au grand désappointement du public qui avait salué le premier succès italien dans ce 102e Giro, Viviani a été déclassé par les commissaires. Ceint du maillot de champion national, il a quitté la zone d'arrivée sans dire un mot, sur la digue reliant la presqu'île d'Orbetello au continent.

"C'est lui le vainqueur. Aujourd'hui, je suis deuxième", a déclaré pacifiquement Gaviria, qui avait d'autant moins de raisons d'en vouloir à son ancien coéquipier qu'il n'a pas été gêné dans ce sprint contrarié par un fort vent de face.

Viviani, champion olympique de l'omnium, a laissé le vainqueur du premier sprint du Giro, l'Allemand Pascal Ackermann (4e), lancer l'effort et buter sur le vent contraire. Mais, en plein sprint, l'Italien a fait un écart incontestable qui a contraint l'un de ses rivaux (Moschetti) à couper son effort.

Deuxième la veille à Fucecchio, Viviani n'est resté vainqueur que pendant quelques minutes. Le jury l'a sanctionné et déclaré Gaviria vainqueur devant le Français Arnaud Démare, initialement troisième sur la ligne.

"Je suis désolé pour Elia qui est un grand coureur, un grand sprinteur très correct", a commenté le Colombien de l'équipe UAE Emirates, à la fête malgré tout pour son retour dans le Giro. Lors de sa première participation en 2017, il avait raflé quatre étapes et le classement par points. Ce qu'avait aussi fait ... Viviani l'année dernière.

- Démêlés de sprinteurs -

Pour trouver trace d'un déclassement dans un sprint du Giro, il faut remonter à l'édition 2016. Pour avoir changé de trajectoire, l'Italien Giacomo Nizzolo avait perdu à Turin le gain de la dernière étape, au profit de l'Allemand Nikias Arndt.

Les démêlés du jour, en conclusion d'une journée longtemps tranquille à travers la Toscane, n'ont rien changé pour le maillot rose toujours porté par Primoz Roglic (Jumbo).

"J'ai eu le temps d'apprécier le maillot rose", a déclaré sur la ligne le Slovène. "À la fin, je n’avais pas vraiment peur du vent de côté. Nous sommes une équipe néerlandaise, donc nous savons comment gérer le vent".

Mais les chutes qui ont émaillé le final de cette étape de 220 kilomètres, sans mouvement pendant longtemps hormis une échappée anecdotique du Japonais Sho Hatsuyama sur 144 kilomètres, ont coûté cher au Britannique Tao Geoghegan Hart, l'un des espoirs de l'équipe Ineos (anciennement Sky), qui est arrivé avec près d'une minute et demie de retard.

L'Equatorien Richard Carapaz, d'abord retardé par un changement de vélo à 8 kilomètres de l'arrivée, a lui aussi perdu du temps. Soit un peu moins d'une cinquantaine de secondes pour le quatrième de l'édition 2018.

Mardi, la 4e étape, l'une des plus longues de l'épreuve, relie Orbetello à Frascati, au sud de Rome. Le parcours, qualifié d'ondulé, contourne la capitale de l'Italie par l'est et se conclut par une montée en pente limitée (4-5 % en moyenne) sur les 2 derniers kilomètres.

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