Facebook a précédé "l'appel de Christchurch"

8 avril 2019
8 avril 2019 Tous droits réservés  REUTERS/Dado Ruvic
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Par Euronews avec AFP, Reuters, APTN
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Cet "appel de Christchurch" sera précédé d"un "karanga", un appel traditionnel maori particulièrement poignant

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Conséquence sans doute de la rencontre de Mark Zuckerberg et Emmanuel Macron, Facebook précéde l'appel de Christchurch en restreignant l'usage de sa plateforme Live de vidéo en direct. Plateforme dont s'est servie le tueur de Christchurch en Nouvelle-Zélande pour diffuser le massacre de 51 personnes dans des mosquées mi-mars. "Toutes les organisations et individus dangereux qui ont déjà enfreint les règles d'utilisation du réseau social" vont donc désormais se voir privés de l'accès à la vidéo en direct pendant un certain temps...

Un pas en avant vers la maturité qu'appellent de leurs vœux Emmanuel Macron et Jessica Ardern qui doivent à nouveau se rencontrer aujourd'hui.

Le Président français et la Première ministre néo-zélandaise se placent en pivot des débats sur la régulation d'internet contre l’extrémisme violent et le terrorisme en ligne.

Débat qui va avoir lieu avec les dirigeants de Jordanie, du Sénégal, de Norvège, du Canada, du Royaume-Uni et de l’Irlande, de même que des représentants des géants du numérique.

Facebook a aussi annoncé ce matin investir 7,5 millions de dollars dans des partenariats avec trois universités pour améliorer l'analyse d'images fixes et de vidéos, car le réseau social a eu du mal à identifier les différentes versions et montages des images issues du Live du tueur de Christchurch.

En parallèle, plusieurs dizaines de dirigeants internationaux de la tech et de patrons français plancheront ce mercredi avec des ministres français sur les manières dont la tech peut contribuer au bien commun. Cinq domaines ont été retenus : l'éducation, la diversité et le genre, l'avenir du travail, l'inclusion professionnelle et l'environnement.

Un dîner au palais présidentiel est organisé mercredi soir pour "restituer" les conclusions et engagements devant les dirigeants politiques.

Jack Ma (Alibaba, l'Amazon chinois), Ken Hu (Huawei), Virginia Rometty (IBM) , Borge Ekhlolm (Ericsonn), Dara Khosroshahi (Uber) Gillian Tans (Booking), Young Sohn (Samsung) seront présents avec des patrons français (Patrice Caine de Thales, Philippe Wahl de la Poste, Jean-Paul Agon de l'Oréal, Eric Leandri de Qwant, Frédéric Mazzella de Blablacar...)

En outre, les ministres chargés du numérique du G7 plancheront à Bercy autour du secrétaire d'Etat au numérique sur un projet de charte contre la haine en ligne, que la France voudrait faire adopter lors du sommet des chefs d'États et du gouvernement du G7 qu'elle présidera à Biarritz du 24 au 26 août.

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