L'ancien chef politique de l'ETA détenu à Sallanches

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L'ancien chef politique de l'organisation séparatiste basque ETA, Jose Antonio Urrutikoetxea Bengoetxea, se trouvait jeudi dans les locaux de la gendarmerie de Sallanches (Haute-Savoie), après avoir été arrêté à l'aube près de l'hôpital de la ville au terme d'une cavale de plus de 16 ans, a-t-on appris auprès des gendarmes.

Il devait être conduit dans l'après-midi devant le procureur de Bonneville puis devant le juge des libertés et de la détention du même tribunal, ont indiqué les mêmes sources.

S'agissant de faits relevants du terrorisme, le procureur de Bonneville se dessaisira sans doute rapidement au profit de celui de Paris, a-t-on indiqué de source proche de l'enquête.

Plus connu sous le nom de Josu Ternera, il était en cavale depuis 2002. Le tribunal correctionnel de Paris l'avait condamné en son absence, le 1er juin 2017, pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste".

Très influent dans l'organisation, il avait enregistré la "déclaration finale" par laquelle l'ETA annonçait sa dissolution définitive en mai 2018.

Jose Antonio Urrutikoetxea a été arrêté jeudi vers 07H00 sur un parking de cet hôpital général situé au pied des majestueuses aiguilles de Warens par les enquêteurs qui l'attendaient, a indiqué à l'AFP la chef d'escadron des gendarmes de Chamonix Sarah Chelpi.

Il s'y rendait pour un rendez-vous médical accompagné d'un ami qui a aussi été interpellé, a précisé Mme Chelpi, ajoutant que l'arrestation s'était déroulée sans heurt.

Une source judiciaire a précisé que l'opération a été menée en exécution d'un mandat d'arrêt le visant pour avoir été condamné en 2017 à 8 ans de prison en France.

Josu Ternera a d'abord été placé en rétention dans les locaux de la brigade de gendarmerie, avant d'être admis à l'hôpital car il a demandé à être examiné par un médecin, a encore indiqué cette source.

Vers 14H00, il se trouvait de nouveau dans les locaux de la gendarmerie, selon une source proche de l'enquête, en attendant d'être conduit à Bonneville.

Etant donné que la condamnation en 2017 a été prononcée en son absence, il a la possibilité de demander à être jugé à nouveau.

Chef historique de l'ETA de 1977 à 1992, élu député en 1998 d'Herri Batasuna (parti nationaliste radical) aujourd'hui dissous, Josu Ternera avait échappé à une précédente tentative d'arrestation en France en 2013.

Il était passé dans la clandestinité pour échapper aux poursuites pour son rôle dans un attentat contre une caserne de la Garde civile à Saragosse, dans le nord de l'Espagne, qui avait fait 11 morts dont cinq enfants en 1987.

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