The Brief from Brussels : les eurosceptiques divisés

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Par Euronews
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Malgré des intentions de vote favorables, les opposants à la construction européenne peinent à se rassembler au Parlement européen.

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Le leader du groupe Europe de la liberté et de la démocratie directe (ELDD) est une personnalité qui n'a pas peur de clamer ses idées malgré la tempête politique. Symbole de l'euroscepticisme, Nigel Farage siège pourtant au Parlement européen depuis 1999. "Il n'y a jamais eu autant d'eurosceptiques dans ce Parlement et un grand nombre d'entre eux ne veulent pas d’une Europe plus intégrée, ils ne veulent pas de ce drapeau, ils ne veulent pas d'un hymne européen, ils veulent une Europe moderne où nous pouvons faire du commerce ensemble", assénait le Britannique en 2014. Mais la sortie du Royaume-Uni de l'UE est reportée. Nigel Farage a donc repris son bâton de pèlerin avec sa nouvelle formation, le Parti du Brexit.

Un point commun : le rejet de l’UE

L'Europe de la liberté et de la démocratie directe compte 42 sièges. Pour former un groupe au Parlement européen il faut comptabiliser 25 députés issus de 7 pays membres différents. Posséder une telle plateforme permet ensuite de s'exprimer dans tous les débats. Pour y parvenir les 18 eurosceptiques britanniques ont cherché des alliances. Ils ont réussi à rallier 14 parlementaires italiens et 6 Français. La formation s'appuie aussi sur des élus polonais, allemand, lituanien et tchèque. 

L’ELDD veut la fin de la monnaie unique, rendre le pouvoir aux capitales et s'oppose à la réalisation d'un super Etat européen. Le groupe s'est renforcé avec l'arrivée au pouvoir en Italie des populistes du Mouvement 5 étoiles (M5S). "Nous allons devenir le personnage central et nous serons la boussole du prochain Parlement européen", assure Luigi Di Maio, vice-président du conseil italien et leader du M5S.

Un rapprochement difficile

L'influence de l’ELDD est toutefois réduite par le refus de l'extrême droite française de former une alliance. Les fortes personnalités et les différences idéologiques expliquent cette fin de non-recevoir. Les eurodéputés du Rassemblement national de Marine Le Pen préfèrent poursuivre leur rapprochement avec la Ligue du populiste italien Matteo Salvini. Si les sondages annoncent une progression des eurosceptiques lors des élections européennes, une coalition des différents courants semble en revanche plus difficile.

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