Finale de Pro D2 Brive-Bayonne: quand le renouveau a du bon

Finale de Pro D2 Brive-Bayonne: quand le renouveau a du bon
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Nouveaux managers, prime à la jeunesse locale et au jeu de mouvement: Brive et Bayonne, habitués des va-et-vient avec le Top 14, ont usé des mêmes recettes cette saison pour se retrouver dimanche (14h00) à Pau en finale de Pro D2.

Si la remontée immédiate était l'objectif avoué des Corréziens relégués en 2018, voir l'Aviron invité au bal du Hameau après la révolution de palais opérée lors de la dernière intersaison valide une mutation réussie.

Voici les deux derniers rescapés du marathon de Pro D2 (33e match de la saison pour Bayonne, 32e pour Brive) à un match de rejoindre l'élite pour le vainqueur, deux éventuellement pour le vaincu via le barrage d'accession-relégation à domicile le week-end prochain face à Grenoble.

. Brive façon Belfast

En prenant en main les destinées du CAB, l'homme de Belfast Jeremy Davidson (45 ans) avait fait du rajeunissement de sa nouvelle équipe son cheval de bataille.

"Pour bâtir dans le futur, nous avons besoin de jeunes joueurs et cela a été notre axe de recrutement", expliquait-il lors de sa nomination. Exit donc les emblématiques Sisa Koyamaibole et Tasi Luafutu, l'international Julien Le Devedec ou Benjamin Lapeyre, meilleur marqueur du CAB la saison écoulée.

Davidson a ainsi donné sa chance aux pépites locales (Demba Bamba, Enzo Hervé, David Delarue, Simon-Pierre Chauvac et Retief Marais) auxquelles il a adjoint quelques prêtés (les piliers Luka Goginava et Cody Thomas, les troisièmes lignes Matthieu Voisin et So'otala Fa'aso'o, tous âgés de moins de 24 ans.

Mais le fait majeur du nouveau manager, qui a apporté une rigueur toute anglo-saxonne, aura été d'attirer son compatriote Stuart Olding. Sans club depuis son licenciement de l'Ulster, ce centre international s'est rapidement imposé comme le maître à bien jouer du CAB (24 matches, 4 essais).

Surfant sur cette greffe réussie (meilleure attaque de Pro D2, 15 victoires sur 15 à domicile), Davidson a récupéré en cours de saison un autre Nord-Irlandais, Rory Scholes, qui s'est imposé à l'arrière à l'approche des phases finales (2 essais lors des deux derniers matches).

. Bayonne, rebond favorable pour Bru

L'étiquette d'entraîneur viré des Bleus lui collait encore à la peau quand Yannick Bru (46 ans), ex-adjoint de Guy Novès en charge des avants, a débarqué sur les bords de la Nive il y a un an dans le sillage du nouveau président Philippe Tayeb venu relancer un bastion en perdition.

Malgré l'oeil suspicieux au début des supporters bayonnais, l'ancien talonneur a tenu la feuille de route qu'il s'était fixée à son arrivée, à savoir la qualification au terme d'un parcours remarquable de régularité (28 journées sur 30 parmi les six premiers).

Il avait promis "du travail et une bonne image renvoyée", il a eu tout bon. D'abord en renforçant son staff technique et médical (15 membres) dans le but de limiter les temps morts aux entraînements et d'optimiser la progression des jeunes joueurs.

Niveau attitude, le changement est encore plus flagrant. Souvent inexistants en déplacement par le passé, les Ciel et Blanc ont décroché cinq succès loin de leur stade Jean-Dauger, dont le plus probant à Oyonnax (38-34) samedi dernier en demi-finale, au terme d'une remontée exceptionnelle en seconde période.

Cette réussite est aussi celle du vivier bayonnais, prometteur (Baptiste Héguy, Manuel Ordas, Arthur Duhau, Latu Latunipulu, Julien Tisseron, Toma Taufa) dans lequel Bru a puisé sans crainte.

"Le haut du panier de la Pro D2 est parfaitement adapté aux jeunes potentiels français, et il y en a beaucoup à Bayonne. C'est un modèle qui me plaît", constate l'entraîneur, qui a donné sa chance à 48 joueurs au total. Convaincu que le salut passerait par un jeu de mouvement permanent cher à son adjoint chargé des trois-quarts Vincent Etcheto, ex N.1 non reconduit la saison prochaine, pour contourner un déficit de densité physique.

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