Mission accomplie pour Roger Federer: vendredi, pour son retour à Roland-Garros après quatre ans d'absence, il est en deuxième semaine, son objectif officiellement affiché, en attendant le maître des lieux Rafael Nadal.
La journée a en revanche débuté par une surprise avec l'élimination de la N.2 mondiale Karolina Pliskova qui, sur la terre battue parisienne, visait non seulement le titre mais également la place de N.1 à la WTA.
Federer, lui, a logiquement passé le 3e tour, son 400e match en Grand Chelem, record absolu. Il a écarté pour la 3e fois un jeune adversaire qu'il ne connaissait quasiment pas voire, de son propre aveu, pas du tout en ce qui concerne le lucky loser allemand Oscar Otte (144e) qu'il a battu au 2e tour. Au premier tour, il avait écarté l'Italien Lorenzo Sonego (73e).
Mais cette fois, l'opposition proposée par le Norvégien Casper Ruud (63e), 20 ans aujourd'hui et qui n'avait pas encore 6 mois lorsque le Suisse jouait et perdait son premier match sur la terre battue parisienne face à Patrick Rafter, a été un peu plus relevée. La rencontre s'est terminée sur un long tie break remporté par Federer d'un smash rageur, non sans que Ruud se soit procuré une balle de set.
"C'était difficile de trouver des faiblesses, alors je suis soulagé, je vais prendre une bonne douche et ça va être 'TOP' !", a déclaré Federer avant de quitter le court Suzanne-Lenglen.
- Nadal perd un set -
Le N.3 mondial s'est imposé 6-3, 6-1, 7-6 (10/8) et affrontera le Français Nicolas Mahut (252e et issu des qualifications) ou l'Argentin Leonardo Mayer (68e) pour une place en quarts.
De son côté, Nadal affrontait le Belge David Goffin et menait deux sets à un à 16h40 GMT après avoir cédé une manche à Roland-Garros pour la première fois depuis son quart de finale l'an passé face à l'Argentin Diego Schwartzman. Il avait depuis aligné 17 sets sans en perdre un seul.
Le tableau féminin, lui, s'est encore éclairci: la prétendante au titre Pliskova ne verra même pas la seconde semaine, éliminée dès le 3e tour par la Croate Petra Martic (31e).
"Ben évidemment, 6-3, 6-3, ce n'est pas ce que j'espérais aujourd'hui", a lâché la Tchèque. "J'aurais certainement pu faire mieux..."
Cette défaite précoce, ajoutée à celle d'Angelique Kerber (N.5), au forfait de Petra Kvitova (N.6) et à l'abandon de Kiki Bertens (N.4) depuis le début de la semaine, assure à la Japonaise Naomi Osaka de rester N.1 mondiale à l'issue de la quinzaine parisienne.
"Je n'arrive pas à y croire, j'en tremble pour être honnête, c'est tellement d'émotion", a déclaré Martic qui a ainsi égalé son meilleur résultat en Grand Chelem en atteignant les huitièmes de finale.