Pour l'Iran, la présidence de Trump signale le "déclin politique" des Etats-Unis

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Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé mardi que la présidence de Donald Trump était le signe du "déclin politique" des Etats-Unis, dans un discours à l'occasion du 30e anniversaire de la mort du fondateur de la République islamique.

"Le destin de plus de 300 millions d'êtres humains est entre les mains d'une personne avec de telles particularités, c'est un signe du déclin politique de l'Amérique", a-t-il déclaré dans un discours retransmis à la télévision d'Etat.

L'Iran commémore depuis lundi le 30e anniversaire de la mort de l'ayatollah Rouhollah Khomeiny qui a fondé la République islamique en 1979.

"En Amérique même, il y a tellement de discussions sur sa stabilité mentale et morale", a-t-il ajouté depuis le mausolée dédié à l'ayatollah Khomeiny dans le sud de Téhéran.

"Quand une telle personne est président d'un pays, cela montre le déclin politique et moral de ce pays", a déclaré le guide suprême iranien.

Les dirigeants des deux pays se sont lancés à plusieurs reprises piques et insultes depuis l'élection de Donald Trump en 2016.

En mai 2018, l'administration Trump a concrétisé l'une de ses promesses de campagne en se retirant unilatéralement de l'accord international conclu en 2015 visant à empêcher Téhéran de se doter de l'arme nucléaire. Depuis, Washington a réimposé de dures sanctions économiques contre l'Iran.

Les tensions sont montées d'un cran le 8 avril quand les Etats-Unis ont placé les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne, sur leur liste noire des "organisations terroristes étrangères".

Téhéran a en retour déclaré considérer "le régime des Etats-Unis comme un Etat parrain du terrorisme" et les forces américaines déployées au Moyen-Orient, dans la Corne de l'Afrique et en Asie centrale, comme des "groupes terroristes".

L'envoi d'un porte-avions américain et de bombardiers B-52 dans le Golfe ainsi que l'annonce du déploiement de 1.500 soldats américains supplémentaires au Moyen-Orient en mai ont fait craindre un embrasement dans la région.

En réponse, l'Iran a annoncé le 8 mai s'affranchir de deux de ses engagements pris au titre de l'accord nucléaire et lancé un ultimatum aux pays encore parties à cet accord pour sortir de leur isolement les secteurs pétrolier et financier iraniens.

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