Theresa May officialise sa démission

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Tous droits réservés REUTERS/Hannah McKay TPX IMAGES OF THE DAY
Par Audrey Tilve avec AFP
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Comme annoncé, la Première ministre britannique quitte la direction du parti conservateur et par là-même le poste de Premier ministre

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Comme promis, elle passe la main. Theresa May a quitté ce vendredi la direction du parti conservateur britannique, renonçant du même coup au fauteuil de Premier ministre. Elle gérera les affaires courantes jusqu'à ce qu'un successeur soit choisi par les conservateurs.

L'autre coup dur du jour pour les Tories, c'est la victoire de l'opposition travailliste lors d'une législative partielle à Peterborough. Le chef de file des travaillistes a saisi l'occasion d'appeler de nouveau à des législatives anticipées.

« Le jour où Theresa May cesse d'être la cheffe du parti conservateur, mon message à tous les candidats qui se battent pour lui succéder à la tête du parti est le suivant : organisez une fois pour toutes des élections générales, nous sommes prêts ! », a martelé Jeremy Corbyn.

Le résultat de Peterborough est aussi un camouflet pour Nigel Farage et son parti du Brexit. Il espérait faire aussi bien qu'aux européennes, mais son candidat est arrivé second. Qu'à cela ne tienne, le très populiste Farage a remis une lettre au 10 Downing street devant les caméras pour demander à ce que sa formation participe aux négociations sur le Brexit. Il entend surtout faire d'une pierre deux coups en faisant voler en éclats le système bipartisan au Royaume-Uni.

« C'est le dernier jour de Theresa May et je ne veux pas être trop dur mais elle nous a dit plus de cent fois que nous allions quitter l'UE le 29 mars et ça n'est pas arrivé, a fustigé Nigel Farage. Il y a maintenant tout un tas de candidats qui nous disent que nous allons partir le 31 octobre et, franchement, je n'en crois pas un mot. »

Parmi les candidats à la succession de la Première ministre, le très flamboyant Boris Johnson, favori des militants conservateurs. Il vient d'échapper à des poursuites engagées contre lui pour un de ses arguments financiers en faveur du Brexit au moment du référendum de 2016. Un argument mensonger pour les plaignants. Mais la Haute Cour de Londres n'a pas donné suite.

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