CAN-2019: Ramy Bensebaïni et Mbaye Niang, amis à Rennes, rivaux en Afrique

Le défenseur de Rennes et de l'Algérie, Ramy Bensebaïni (d), lors du match de phase de groupes de la CAN face au Kénya, au Caire, le 23 juin 2019
Le défenseur de Rennes et de l'Algérie, Ramy Bensebaïni (d), lors du match de phase de groupes de la CAN face au Kénya, au Caire, le 23 juin 2019 Tous droits réservés Khaled DESOUKI
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Malgré leur complicité à Rennes, il n'y aura pas d'amitié qui tienne, jeudi, entre le défenseur algérien Ramy Bensebaïni et l'attaquant sénégalais Mbaye Niang, lors du choc du groupe C entre deux prétendants au trophée de la CAN-2019.

"On sait tous que pour un pays comme le nôtre (l'Algérie), une seule coupe d'Afrique, ce n'est pas assez. Mais après, on est mieux que d'autres pays. Le Sénégal, ils ont zéro, donc...".

La pique de Bensebaïni, dans un sourire lors d'une conférence de presse avec les Rennais concernés par la compétition continentale africaine, n'a pas été lancée par hasard.

Elle vise son coéquipier Mbaye Niang qui venait d'entrer dans la salle et lui fait bruyamment remarquer qu'il était temps de céder la place sur l'estrade.

Acteurs majeurs de la seconde partie de saison du Stade Rennais, couronnée d'une victoire en Coupe de France en renversant le Paris SG, les deux joueurs se chambrent depuis le tirage au sort dans l'attente de cette confrontation.

Et jeudi, ce sera évidemment chacun pour soi.

"Très clairement l'objectif c'est de remporter la CAN" pour la première fois de l'histoire du Sénégal, a claironné Niang, "on a un groupe, les joueurs et une génération aussi pour pouvoir la remporter".

Une génération proche de la maturité, qui a failli franchir le premier tour du Mondial russe l'an dernier, finalement devancé par le Japon au nombre de cartons jaunes reçus.

"C'est une compétition courte (...) on a vu à la Coupe du Monde que la moindre erreur, les moindres petits détails, feront la différence à la fin. On essaiera de ne pas répéter ce genre de petites erreurs", a souligné le buteur.

- "Le Sénégal, une vraie équipe" -

Cet avantage en termes d'expérience, et la cohésion collective qui en découle, sont sans doute ce qui sépare le plus le Sénégal d'une Algérie très talentueuse mais encore perfectible.

"On commence à préparer un truc. On a des vrais joueurs, on a un vrai groupe mais ce n'est que le début on va dire. Eux, le Sénégal, on sait tous que c'est une vraie équipe", résume Bensebaïni.

De l'expérience, le latéral gauche, qui peut aussi jouer dans l'axe en sélection, en a accumulé cette saison, notamment avec la Ligue Europa et les matches contre le Betis ou Arsenal.

L'ancien joueur du Paradou AC espère l'apporter dans un secteur souvent considéré comme le point faible des Fennecs.

"On sait qu'offensivement, on peut faire le +taff+ contre n'importe quelle équipe. Notre souci, c'était beaucoup plus défensivement et là, on y travaille, on commence à trouver nos repères", soupèse-t-il.

L'Algérie peut-elle espérer soulever un second trophée, 29 ans après sa seule victoire continentale ?

"Je pense qu'avant nous il y a des équipes comme l'Égypte et le Sénégal. On arrive peut être derrière", juge Bensebaïni qui espère aussi que la compétition offrira une petite parenthèse au peuple algérien, pris dans des soubresauts politiques depuis plusieurs mois.

"Franchement, en Algérie, le peuple vit pour l'équipe nationale, pour le foot. Donc malgré ce qui s'est passé en Algérie ces deniers-temps, je pense qu'ils seront là derrière nous pendant la Coupe d'Afrique, et je pense même qu'ils vont se déplacer et aller en Egypte pour nous encourager", assure-t-il.

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