Israël: l'ex-Premier ministre Ehud Barak fonde un nouveau parti

L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv le 26 juin 2019 pour annoncer la création d'un nouveau parti
L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv le 26 juin 2019 pour annoncer la création d'un nouveau parti Tous droits réservés JACK GUEZ
Tous droits réservés JACK GUEZ
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

L'ex-Premier ministre israélien Ehud Barak, a annoncé mercredi la création d'un nouveau parti qui se présentera aux législatives du 17 septembre afin de "mettre fin au pouvoir de Netanyahu".

Ehud Barak, 77 ans, avait succédé en 1999 à Benjamin Netanyahu avant de se retirer de la vie politique en 2013.

"Nous créons un nouveau parti pour mettre fin au pouvoir de Netanyahu", a déclaré M. Barak lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv. Le nom de cette formation sera révélé dans "deux semaines" lors de son lancement officiel, selon lui.

Ancien chef d'état-major de l'armée israélienne, M. Barak a été ministre de la Défense au sein du gouvernement de Netanyahu entre 2009 et 2013.

M. Barak qui avait aussi dirigé le Parti travailliste entre 1997 et 2001, n'a pas fourni de détails sur la ligne politique de son nouveau parti.

"Je te connais depuis 50 ans...c'est la fin de la route pour toi", a déclaré M. Barak s'adressant directement à Netanyahu qu'il a commandé dans les années 70 au sein d'une unité d'élite de l'armée.

Dénonçant les pratiques "corrompues" de M. Netanyahu, Ehud Barak a affirmé qu'Israël n'avait "jamais connu de jours aussi sombres".

Benjamin Netanyahu, 69 ans dont 13 années au pouvoir, doit être entendu par le procureur de l'Etat pour répondre d'accusations de "corruption", "fraude" et "abus de confiance" dans trois affaires.

Ayant échoué dans ses efforts pour former une coalition de gouvernement après les législatives anticipées du 9 avril, il a préféré provoquer de nouvelles élections, fixées au 17 septembre prochain.

Le président de la Knesset (Parlement) Yuli Edelstein a déclaré mardi examiner la possibilité d'annuler ce scrutin, une proposition saluée par le Premier ministre.

"J'estime les efforts de M. Edelstein pour tenter de vouloir éviter des nouvelles élections", a réagi M. Netanyahu mercredi sur sa page Facebook.

Son principal adversaire, l'ancien chef d'état-major Benny Gantz, à la tête de la liste centriste "Bleu-Blanc" (35 sièges sur 120), a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse qu'"il n'y avait pas de retour en arrière" tout en assurant que si c'était possible, il aurait accepté de siéger dans un gouvernement d'union nationale "sans Netanyahu".

Selon un sondage de la chaîne 13 de la télévision israélienne, le nouveau parti d'Ehud Barak obtiendrait 6 sièges, ce qui permettrait de renforcer le bloc de centre-gauche avec 61 sièges sur 120, la majorité nécessaire pour former un gouvernement.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

L’info du jour | 26 avril - Soir

Pékin et Washington doivent être "des partenaires, pas des rivaux" affirme Xi à Blinken

Les rebelles houthis mènent de nouvelles attaques