Après avoir reçu le prix Liberté 2019, à Caen, en Normandie. La jeune militante écologiste Gerta Thunberg est attendue ce mardi à l'Assemblée nationale. Une présence qui n'a pas manqué de faire réagir les députés, certains appelant même au boycott de cette visite.
Greta Thunberg a de nouveau été récompensée pour son engagement en faveur du climat. L'adolescente a reçu ce week-end à Caen, en Normandie, le "Prix Liberté", une nouvelle distinction, qui lui a été remise par des vétérans du débarquement.
L'égérie du climat se rendra, ce mardi, à l'Assemblée nationale où sa visite suscite la polémique. Des élus de droite ont appelé à boycotter sa venue. Parmi eux, le député Les Républicains, Guillaume Larrivé, candidat à la présidence du parti :
Sébastien Chenu, également en course pour prendre la tête des LR, a expliqué sur son compte Twitter ne pas vouloir se "prosterner devant Greta Thunberg ". Du côté de la République en Marche, le parti présidentiel, certains font part de leurs doutes face à la pertinence de la visite de la jeune activiste dans l'hémicycle.
Matthieu Orphelin, membre du collectif Accélérons, à l’origine de cette visite, a lui, tenté d'éteindre la polémique en précisant que la jeune suédoise n'interviendrait pas en séance ou en commission.
A gauche aussi, des élus ont tenu à préciser que cette invitation était incompréhensible puisqu'elle se trouve être organisée en même temps que le vote du traité de libre échange du CETA qui, pour beaucoup, nuirait à l'environnement. A 16 ans seulement, Greta Thunberg est devenue un symbole du combat des jeunes pour le climat. En Europe, ces derniers multiplient les manifestations.