Royaume-Uni : Boris Johson droit dans ses bottes

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Par Euronews avec AFP
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Le nouveau Premier ministre britannique a détaillé ses priorités devant la Chambre des Communes.

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Boris Johnson a connu son premier jour en tant que chef du gouvernement britannique.

Le nouveau locataire du 10, Downing Street a pris la parole ce jeudi, devant les députés, pour définir les grands axes de son action. Le Premier ministre britannique compte renégocier l'accord sur le Brexit pour sortir de l'Union européenne d'ici le 31 octobre prochain.

"Nous nous lancerons dans ces négociations avec la plus grande énergie et la plus grande détermination, et dans un esprit amical", a déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson, devant la Chambre des Communes. "J'espère que l'Union sera également prête et qu'elle repensera son refus actuel de modifier l'accord de retrait. Si ce n'est pas le cas, nous devrons bien sûr partir sans un accord au titre de l'article 50".

Boris Johnson tente aussi de rassurer, dans l'hypothèse d'une sortie brutale de l'Union, mais n'entend pas reporter l'échéance.

"Je tiens également à réitérer sans équivoque notre garantie aux 3,2 millions de ressortissants européens qui travaillent et vivent actuellement parmi nous. Je les remercie de leur contribution à notre société et de leur patience, et je peux leur assurer que, sous ce gouvernement, ils auront la certitude absolue d'avoir le droit de vivre et de rester ici. Je veux terminer en disant clairement que je m'engage à respecter la date du 31 octobre pour sortir de l'Union".

Une posture dangereuse, qui pourrait porter préjudice à l'économie britannique selon le chef de file de l'opposition, Jeremy Corbyn.

"Si le Premier ministre continue de chercher une absence d'accord inconséquente", note le chef du parti travailliste ,Jeremy Corbyn, "reconnaît-il qu'il bafouerait directement la volonté exprimée par le Parlement ? L'industrie, les entreprises et les syndicats ont été absolument clairs quant à la menace que cela représente. Pas d'accord, cela veut dire : pas d'acier, pas d'industrie automobile, les prix des denrées alimentaires qui grimperaient en flèche et des destructions d'emplois énormes".

Boris Johnson a vivement critiqué l'accord obtenu en novembre dernier par Theresa May, et dont les termes sont selon lui "inacceptables". L'ancien chef de la diplomatie britannique demande l'abolition du filet de sécurité irlandais, l'élément sur lequel Bruxelles ne comptait pas transiger.

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