Des centaines de personnes ont défilé à Alger contre le régime qui a désigné six personnalités chargées d'organiser un "dialogue".
Les Algériens ne démobilisent pas. Ce vendredi, plusieurs centaines d'entre eux ont défilé à Alger pour la 23e semaine consécutive.
Une équipe chargée de superviser le dialogue national contestée.
Ils protestent contre le régime en place, le président algérien par intérim Abdelkader Bensalah.
Cet homme, ancien président de la chambre haute du Parlement algérien, a désigné un organe composé de six personnalités. Son rôle : superviser un dialogue national sur les modalités de la future élection présidentielle. Dans la rue, la foule compacte a contesté sa légitimité.
Un mouvement de contestation inédit
Cela fait maintenant cinq mois que les Algériens ne décolèrent pas. Ce mouvement de contestation inédit dans le pays a conduit le 2 avril à la démission du président Abdelaziz Bouteflika, après vingt ans à la tête de l’État.
L'Algérie semble désormais être dans une impasse politique. Initialement convoquée le 4 juillet, la présidentielle n’a pu être organisée faute de candidats. Le pouvoir en place a fait plusieurs offres de dialogue pour sortir de la crise. Toutes ont été rejetées par les manifestants.