Les manifestants veulent maintenir la pression sur le pouvoir en place. Abdelaziz Bouteflika est parti, mais c'est loin d'être suffisant pour ces Algériens qui réclament la fin de tout le système actuel, soupçonné de manœuvrer en coulisses pour garder la main.
Une foule importante massée devant la Grande Poste d'Alger... Une scène qui se répète désormais tous les vendredis depuis bientôt trois mois dans la capitale algérienne.
Le système soupçonné de manœuvrer en coulisses
Les manifestants veulent maintenir la pression sur le pouvoir en place. Abdelaziz Bouteflika est parti, mais c'est loin d'être suffisant pour ces Algériens qui réclament la fin de tout le système actuel, soupçonné de manœuvrer en coulisses pour garder la main.
Les manifestants préviennent : la mobilisation ne faiblira pas, y compris durant le mois de jeûne du Ramadan, qui est sur le point de débuter.
Dans le cortège, des slogans "dégage", régulièrement scandés depuis le début de la révolte populaire. Un message directement adressé aux caciques du régime.
Il y a un mois, la démission de Bouteflika
Trois noms reviennent régulièrement : Abdelkader Bensalah, l'ex-chef du Sénat devenu pour trois mois président par intérim, Noureddine Bedoui, le Premier ministre, et le général Ahmed Gaïd Salah, un temps considéré comme un allié des manifestants, mais désormais davantage comme une menace.
Tous sont d'anciens fidèles du président Bouteflika, qui a démissionné il y a tout juste un mois après deux décennies de règne.
La transition est en cours en Algérie. Quelle en sera l'issue ? Début de réponse le 4 juillet pour l'élection présidentielle.