Des milliers d'Algériens réclament une élection présidentielle

Ce vendredi, ils étaient encore des milliers dans les rues d'Alger, mais aussi de Constantine ou Annaba, à appeler à la désobéissance civile. Des Algériens, qui pour la 25e semaine, réclament un changement politique. Ils attendent la présidentielle qu'on leur avait promise le 4 juillet, pour remplacer Abdelaziz Bouteflika, poussé dehors le 2 avril par la contestation après 20 ans au pouvoir. Mais la présidentielle n'a pu être organisée, faute de candidats.
"Au lieu de faire le changement du régime, ils ont fait le changement dans le régime", se plaint un manifestant.
Dans la semaine pour la première fois l'Instance nationale de dialogue et de médiation, formée par le président par intérim Abdelkader Bensalah pour mener des consultations sur les modalités de la future présidentielle, s'est entretenue avec des contestataires. Des contestataires qui ne veulent pas de l'intervention du gouvernement dans l'élection. Ils ne veulent plus du clan Bouteflika.
Depuis le 22 février, les protestataires réclament le départ de tous les anciens proches de l'ancien président avant un scrutin.