L'Open Arms toujours bloqué en mer, malgré l'accord de six pays européens

L'Open Arms toujours bloqué en mer, malgré l'accord de six pays européens
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Une poignée de rescapés a pu être débarquée pour des raisons médicales.

PUBLICITÉ

Après plus de deux semaines en mer, le navire Open Arms reste bloqué à quelques centaines de mètres de l'île italienne de Lampedusa. L'avenir des 134 passagers toujours à bord reste incertain. Une poignée d'entre eux a été autorisée à débarquer hier pour des raisons médicales.

Six pays se sont dits prêts à accueillir chacun une partie des rescapés. Un accord salué par Bruxelles, qui appelle toutefois à trouver une solution durable.

"Cette situation, où les gens sont bloqués en mer pendant des jours et des semaines, est intenable, a déclaré Vanessa Mock, la porte-parole de la Commission européenne. Une fois de plus, cela nous rappelle que des solutions durables sont nécessaires d'urgence en Méditerranée, pour garantir que les gens puissent débarquer rapidement et en toute sécurité pour recevoir les soins dont ils ont besoin. Ce n'est pas la responsabilité d'un ou deux Etats membres, mais de l'Europe dans son ensemble."

Pas de solution pour l'Océan Viking

Le ministre italien de l'intérieur pour sa part refuse toujours de laisser débarquer les passagers de l'Open Arms. Matteo Salvini a signé un nouveau décret, après qu'un tribunal administratif régional a autorisé le navire à entrer dans les eaux italiennes.

Aucune solution en vue en revanche pour les 356 migrants secourus par l’Océan Viking. Le navire humanitaire de Médecins sans frontières (MSF) est toujours bloqué entre Malte et l'Italie, avec interdiction de s'approcher de l'un ou de l'autre de ces pays.

Comme sur l'Open Arms, les conditions de vie sont très difficiles à bord. Nick Romaniuk, membre de l'équipage, lance un appel à l'aide : "Ils ont traversé de terribles épreuves au cours de leur périple jusqu'à la méditerranée, notamment lorsqu'ils étaient en Libye. Nous entendons des histoires atroces de souffrances humaines. Les gens doivent donc être débarqués le plus vite possible."

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

L'UE parvient à un "accord politique" pour sanctionner les colons israéliens extrémistes

"On Air" : Euronews lance la couverture des élections européennes

Compromis de l’UE sur le devoir de vigilance des entreprises