Le chancelier sortant est le favori des législatives anticipées qu'il avaient convoquées en mai dernier après un scandale de corruption impliquant l'extrême-droite, alors membre de sa coalition gouvernementale.
Sebastian Kurz est au centre de l'attention en ce jour de vote en Autriche. Le chancelier sortant est le favori des législatives anticipées qu'il avaient convoquées en mai dernier après un scandale de corruption impliquant l'extrême-droite, alors membre de sa coalition gouvernementale.
Le choix de la tradition ou de la continuité ?
S'il gagne, il devra à nouveau nouer des alliances. Mais avec qui ?
Première possibilité, un retour à une coalition traditionnelle avec les sociaux-démocrates, dirigés pour la première fois par une femme, l'ex-ministre de la Santé Pamela Rendi-Wagner.
Autre hypothèse : la continuité du précédent gouvernement en s'alliant de nouveau avec le FPÖ, le parti d'extrême-droite, dirigé par l’ex-candidat à la présidentielle Norbert Hofer. Or, ce parti peine à se débarrasser des récents scandales, qui ont entaché son image.
Les Verts faiseurs de roi ?
Troisième scénario possible, une alliance avec le parti libéral et les Verts, qui ont le vent en poupe, poussés par les préoccupations autour du climat. Ils avaient réalisé une percée lors des dernières élections européennes.
Quelle que soit l'issue du scrutin, les tractations s'annoncent compliquées pour Sebastien Kurz, qui n'exclut pas, en cas de victoire, de former un gouvernement minoritaire.