Malgré l'interdiction de toute manifestation publique, quelque 200 nostalgiques se sont tout de même retrouvés devant le mausolée.
La famille du dictateur Franco faisait profil bas ce jeudi, jour de l'exhumation de sa dépouille. 200 nostalgiques étaient tout de même présents malgré l'interdiction de toute manifestation. L'un de ses petits-fils a fait part de son dépit.
"Je ne souhaite pas donner mon opinion", a prévenu Francisco Franco Y Martinez-Bordiu, petit-fils du dictateur. Il a ensuite confié : "Je crois que ce qu'ils cherchent à travers cela, c'est donner l'impression que mon grand-père est seul. Que personne ne veut être là-bas. Je suis désolé, nous devons y aller."
La famille de Franco voit dans cette exhumation un "acte d'opportunisme" de la part du gouvernement du socialiste Pedro Sanchez, à trois semaines des législatives. Les Espagnols restent très divisés sur cette question. Un tiers d'entre eux regrettent cette décision. Beaucoup considèrent encore que Franco a consolidé la paix et préservé le pays du communisme.