Plus de 1 000 investisseurs et pas moins de 2 000 start-up étaient attendues à ce salon, où beaucoup s'interrogent sur leurs perspectives en matière d'affaires, dans un monde post-Brexit.
C'est le salon mondial du web qui rassemble tout le gratin de la Toile, à Lisbonne, au Portugal. Et actuellement, l'autre toile géante dont il est difficile de s'extirper, c'est le Brexit.
Les prochains épisodes s'annoncent compliqués, à écouter le négociateur de l'Union européenne pour le Brexit, Michel Barnier.
"L'UE exigera de fortes garanties pour que les conditions soient les mêmes pour tous", a-t-il déclaré au Web Summit. "Il y aura une concurrence économique accrue entre l'UE et le Royaume-Uni, ce qui est normal, mais l'Union ne tolérera aucun avantage concurrentiel injuste."
"Pouvoir abusif"
Plus de 1000 investisseurs et 2000 start-up étaient attendues à Lisbonne, où beaucoup s'interrogent sur leurs perspectives en matière d'affaires, dans un monde post-Brexit.
"Pour moi, les discussions les plus intéressantes qui attisent ma curiosité sont : le Brexit et les États-Unis en 2020", déclare ce participant.
"Nous discutons avec de nombreuses start-up très différentes en Europe. Nous voulons trouver des partenaires", explique un autre.
Autre invité remarqué, qui était présent par liaison webcam : Edward Snowden. Le lanceur d'alerte a mis en garde contre le « pouvoir abusif » créé par la technologie, en citant des géants du numérique tels que Google, Amazon ou Facebook.