Une tribune ayant récolté une cinquantaine de signatures invite à une marche "contre l'islamophobie" ce dimanche. Seul hic, depuis peu l'événement divise la classe politique française.
Un événement qui se voulait rassembleur a divisé la classe politique française.
Sur fond de polémique sur le voile déclenché par les propos d'un élu d’extrême droite et suite à l'attaque de la mosquée de Bayonne une tribune appelle à manifester dimanche pour "dire stop à l'islamophobie". Le texte a réuni plus de cinquante signataires.
Pourtant, ce rendez-vous suscite désormais la controverse. En cause, l'emploi du terme "lois liberticides" envers les musulmans et la présence parmi ses initiateurs du Collectif contre l'islamophobie en France, accusé de liens avec les Frères musulmans.
Benoit Hamon ou encore François Ruffin, font partis de ces signataires qui ont finalement renoncé à défiler ce dimanche. Le Parti socialiste s'est également désolidarisé de l'événement et l'a fait savoir dans un communiqué. Les socialistes ont annoncé ne pas vouloir s'associer à certains initiateurs de l'appel.
Malgré tout, plusieurs députés campent sur leur position et ont confirmé leur présence, c'est le cas de Jean-Luc Mélenchon, chef de file des insoumis. La militante féministe Caroline de Haas a, elle aussi, maintenu sa venue mais a précisé s'être retirée des signataires de la pétition.
Les organisateurs souhaitent rassembler près de 10 000 personnes ce dimanche et assurent que cette marche n'est qu'une première étape.