Les politiques européens pensent déjà à l'après-Brexit

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Par Laura Cambaud
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Ils s'intéressent à l'accord commercial qui unira l'Union européenne et le Royaume-Uni après le divorce.

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Après les élections britanniques, les politiques européens n'ont plus qu'une priorité : tout faire pour éviter un hard Brexit.

"Eviter de nous retrouver au bord du gouffre"

C'est en tout cas ce qu'affirme Michel Barnier, chef de la négociation avec le Royaume-Uni pour le Brexit : "Nous travaillons très dur. Avec passion et beaucoup de dynamisme, pour parvenir à un accord. Nous ferons tout pour éviter de nous retrouver au bord du gouffre."

Dans le viseur des députés européens : la récente annonce de Boris Johnson. Il veut trouver un accord commercial post-Brexit dès l'année prochaine pour éviter de prolonger la période de transition prévue par les traités.

Un accord a minima avec contrôles aux frontières ?

Un défi difficile, estime Philip Lamberts, député belge écologiste. "Vous pouvez oublier tout accord exhaustif, déclare t-il. Cela sera un accord a minima et cela ne satisfera pas Boris Johnson qui a déclaré avoir pour ambition d'obtenir un accès important au marché de l'Union européenne. Un accord a minima, ça veut dire des contrôles aux frontières."

Un point de vue qui n'est pas partagé par cette député pro Brexit. Alexandra Phillips du Brexit Party affirme : "Si Boris Johnson fait son possible pour réduire cette transition, j'espère que ça ne lui causera pas de problèmes juridiques à mesure des négociations. J'espère qu'il pourra dire à Bruxelles : nous sommes prêts à quitter les négociations si vous n'êtes pas prêts à nous donner un bon et simple accord de libre-échange."

L'agenda pour le Brexit se précise

Darren McCaffrey, rédacteur politique pour Euronews donne son analyse : "La plupart des politiques européens sont soulagés car cette large majorité donnée à Boris Johnson apporte une certaine stabilité. Mais ils craignent que les négociations pour un accord soient difficiles. Et si l'Union européenne pense qu'elle sera en position de force pour ces négociations, il y a aussi la crainte que les différentes priorités des pays membres révèlent rapidement des divergences entre les 27.

Le Brexit pourrait bien se réaliser au début de l'année prochaine, mais en tout cas 2020 devrait ressembler à 2019 : cette année sera rythmée de négociations intenses entre l'Union européenne et le Royaume-Uni.

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