Retraites : pour le Premier ministre français Edouard Philippe, "la grève n'a que trop duré"

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Par Guillaume Petiteuronews avec AFP
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L'intersyndicale hostile au projet de réforme appelle à une nouvelle journée de manifestations ce jeudi en France

6ème grande journée de manifestations contre la réforme des retraites en France ce jeudi. L'intersyndicale hostile à la réforme tente de donner un second souffle au mouvement, tandis que le Premier ministre Edouard Philippe a jugé que "la réforme n'avait que trop duré".

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L'intersyndicale, composée entre autres de la CGT et de Force Ouvrière, tente de relancer le mouvement alors que la mobilisation s'est essoufflée ces derniers jours. Samedi, ils étaient 140 000 manifestants selon le ministère de l'intérieur, contre 800 000 le 5 décembre 2019 pour la première journée.

La CGT avait revendiqué samedi 500 000 manifestants, contre plus d'1,5 million pour le 5 décembre.

Le taux de grévistes à la SNCF est quant à lui passé en-dessous des 5% et le trafic est annoncé comme quai-normal ce jeudi, du moins pour les TGV.

Pour redonner un souffle à la contestation, la CGT mise aussi sur de nouvelles formes d'actions. Les blocages des ports français continuent et le syndicat a appelé à les poursuivre la semaine prochaine.

De quoi quelque peu désespérer le premier ministre, qui a jugé mercredi que la grève "n'avait que trop duré".

Si la mobilisation baisse, le mouvement reste soutenu par une majorité de Français, selon les derniers sondages, et ce malgré le retrait provisoire de la mesure contestée de l'âge pivot de 64 ans, décidé samedi par Edouard Philippe.

Objectif : permettre aux partenaires sociaux de discuter des moyens de parvenir à l'équilibre financier du système des retraites en 2027, au sein de la "conférence de financement" initiée par la CFDT. Le syndicat réformiste de Laurent Berger, en faveur du régime universel mais contre la mesure de l'âge pivot, n'a quant à lui pas appelé à manifester ce jeudi.

L'intersyndicale (CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL), qui est en revanche farouchement opposée à l'ensemble de la réforme, continue de son côté de réclamer le retrait pur et simple du projet.

L'intersyndicale a annoncé de nouvelles mobilisations les 22, 23 et surtout 24 janvier, date à laquelle le projet de loi doit être présenté en Conseil des ministres. Ce jour-là, une septième journée d'action nationale est prévue.

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