A Jérusalem, où vont se dérouler des cérémonies pour le 75e anniversaire de la libération d'Auschwitz, Emmanuel Macron a dénoncé la "négation de l'existence d'Israël en tant qu’État" comme "un antisémitisme".
Au premier jour de sa visite à Jérusalem pour les commémorations du 75e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, Emmanuel Macron a répété que l'antisionisme était une forme d’antisémitisme, en précisant qu'il ne s'agissait pas d’interdire "de critiquer telle au telle action du gouvernement d'Israël."
Emmanuel Macron, président français : "Nous avons aussi décidé de discuter et d'évoquer la question de l'antisionisme, aujourd'hui profondément lié à la question de l'antisémitisme. J'ai eu l'occasion de le dire : l'antisionisme, lorsqu'il est la négation de l'existence d'Israël comme État, est un antisémitisme."
Le président allemand Frank-Walter Steinmeier est également arrivé à Jérusalem où il a eu un entretien avec son homologue israélien Reuven Rivlin.
Frank-Walter Steinmeier, président allemand : "Nous réfléchissons et nous parlons de nos devoirs, de notre responsabilité, aujourd'hui, de lutter contre l'antisémitisme, le racisme et la haine."
Une quarantaine de dirigeants assisteront ce jeudi aux commémorations de la libération du camp d'Auschwitz par l'Armée rouge, le 27 janvier 1945.
Selon les estimations du musée national d'Auschwitz-Birkenau, 960 000 Juifs y ont été exterminés par les nazis.