Le Hirak est entré dans son An II

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Par Pierre Michaud
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Les Algériens sont descendus dans la rue pour le 54e vendredi consécutif.

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Le Hirak est officiellement entré dans sa deuxième année d'existence. Le mouvement contestataire est né le 16 février 2019 en Algérie dans la région de Béjaïa mais il s'est vraiment installé dans les rues algéroises le vendredi suivant...Et les 53 suivants, ce qui nous amène à ce 28 février 2020.

Que souhaiter au peuple algérien pour cet An II ?

Alors qu'il protestait dans un premier temps contre la candidature d'Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat présidentiel, le mouvement avait obtenu la démission du président dès le 4 avril.

Depuis, le combat continue pour déloger un système politique profondément ancré dans les instances du pays. Les manifestants considèrent que que les anciens caciques du régime tiennent toujours les rênes à l'image du nouveau président élu, Abdelmadjid Tebboune, ancien Premier ministre de Bouteflika.
Le Hirak souhaite une seconde République pour mettre fin à la première mise en place en 1962 avec Ferhat Abbas et enfin rabattre les cartes et construire une Algérie différente.

Le mouvement va surtout devoir se trouver un second souffle. En attendant les chiffres officiels, il semblerait que ce premier vendredi de l'An II n'ait pas autant mobilisé les foules que l'année précédente.

Des marches importantes se sont également déroulées à Oran, Constantine et Annaba, localités les plus peuplées après Alger, selon des journalistes locaux. D'autres marches ont eu lieu dans de nombreuses autres villes du pays, selon les médias et les réseaux sociaux.

Encore une fois, les protestataires se sont dispersés dans le calme en fin de journée.

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