L'industrie du chocolat fait partie des nombreux secteurs d’activité impactés par la pandémie de Covid-19. Pour les commerçants qui n'ont pas fermé boutique, l'heure est à la redéfinition de leur métier pour limiter les pertes à l'approche de Pâques.
**En Europe, la chasse aux œufs parait bel et bien compromise cette année. **
Comme beaucoup d’économies affectées par la pandémie de covid-19, le secteur de la chocolaterie est au ralentit depuis plusieurs semaines.
À l’approche de Pâques, les habitants confinés focalisent leurs achats vers des aliments de première nécessité
En Italie, certaines chocolateries font appel à leur ingéniosité, en décidant d’opter pour la livraison à distance.
"Comme nous ne pouvions pas les vendre dans les magasins, nous les avons expédiés. Heureusement, nous y étions habitués car quelque chose d'inattendu s'est produit. Nous n’avions jamais reçu autant de demandes «
En France, certains ateliers de chocolaterie, ont du annuler de nombreuses commandes et tentent d’écouler les stocks préparés à l’avance.
Les ventes de chocolats représentent à cette période l’année 30% de leur chiffre d’affaire annuel;
Il s'agit dans ce secteur d'activité, du deuxième temps fort après Noël.
L'artisan chocolatier français, Philippe Cornet, continue à travailler normalement en limitant légèrement sa production.
"Ça me fait mal au cœur de devoir tout casser, de tout fondre, si nous devons tout jeter. Je préfère ne pas y penser maintenant pour mieux dormir. »
Si certains commerçants ont choisi de laisser leur portes fermées, d’autres essaient malgré tout de s’organiser pour pouvoir ouvrir leur boutique durant quelque jours. À une semaine des célébrations, force est de constater que le cœur des habitants n’est plus à la fête.