Quelle réponse économique à la crise ? Les argentiers européens sont divisés

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Les ministres des Finances de la zone euro n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur une réponse économique commune à la crise du coronavirus. Ils doivent reprendre les discussions ce jeudi.

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Comment faire face économiquement à la crise du coronavirus en Europe ? Les pays de la zone euro ont apparemment du mal à s’entendre pour apporter une réponse commune.

Les discussions marathon engagées ce mardi après-midi n’ont pas permis d’aboutir à un accord. Elles reprendront ce jeudi, comme l’a indiqué le président de l’eurogroupe, sur Twitter.

« Après 16 heures de négociations, nous sommes proches d’un accord, mais ce n’est pas encore fait. Les discussions reprendront ce jeudi. Mon objectif reste la mise en place d’un filet de sécurité solide (pour protéger les travailleurs, les entreprises et les pays) et l’instauration d’un vaste plan de relance. »

Plusieurs états, dont l’Italie, demandent une mutualisation de la dette pour pouvoir faire face aux dépenses. Mais certains gouvernements rechignent.

Ainsi, le ministre néerlandais des Finances Wopke Hoekstra qui a justifié son hostilité à de tels "eurobonds" : « Cela va augmenter les risques au lieu de les diminuer », et d’expliquer que son pays n’allait pas « garantir les dettes contractées par d’autres ».

Réaction du ministre italien des Finances, Roberto Gualtieri, lui aussi, sur Twitter.

« Il est temps de faire preuve de responsabilité commune, de solidarité et de choix courageux et partagés », a-t-il indiqué.

Europe du nord vs Europe du sud

Se redessine en fait, le clivage ancien entre des Etats d’Europe du Nord, considérés comme partisans d’une rigueur budgétaire, et des Etats d’Europe du Sud, jugés trop laxistes.

Entre les deux, le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire, et son homologue allemand, Olaf Scholz, veulent croire à la conclusion rapide d'un accord.

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