Grèce : des mineurs isolés originaires de pays en guerre transférés vers d'autres pays européens

Ils sont originaires d'Afghanistan, de Syrie ou encore d’Érythrée et vivaient dans des camps précaires installés sur plusieurs îles grecques de Lesbos, de Samos et de Chios. Un groupe de 47 enfants et adolescents non accompagnés a quitté la Grèce ce samedi.
Direction Hanovre en Allemagne. Le pays s'est engagé à les accueillir dans le cadre d'un programme européen de relogement et de répartition de 1 600 mineurs isolés originaires de pays en guerre.
Le ministre allemand de l'Intérieur, Horst Seehofer, s'est dit "heureux" de recevoir samedi les premiers enfants non accompagnés "malgré les contraintes sévères causées par la crise du coronavirus".
Tous ont été testés sur une éventuelle infection par le nouveau coronavirus avant leur départ, a précisé le ministère.
Effort européen
Un premier groupe de douze enfants âgés de 11 à 15 ans avait quitté mercredi la Grèce pour le Luxembourg.
Parmi les autres pays qui se sont portés candidats jusqu'ici, figurent la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, la Finlande, la France, l'Irlande, la Lituanie, la Serbie ou encore la Suisse.
Quelque 100 000 demandeurs d'asile sont actuellement bloqués en Grèce depuis la fermeture par les autres pays européens de leurs frontières en 2016.
Les plus surpeuplés sont les camps situés sur les îles proches de la Turquie, avec plus de 36 000 personnes entassées dans des sites conçus pour en accueillir 6 100.