Dans le secteur aérien, les efforts pour regagner la confiance des voyageurs

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Par Euronews
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Les aéroports adoptent un kyrielle de mesures sanitaires. En revanche, pas de distanciation sociale obligatoire dans les avions.

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Distanciation, marquage au sol, masques obligatoire et distributeurs de gel hydroalcoolique. La vigilance est de mise pour gagner la confiance des voyageurs à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Le secrétaire d'État aux Transports y est même allé de sa contribution.

« Il y a des initiatives qui ont été prises par les opérateurs […] sur l'expérimentation de caméras thermiques à l'arrivée, qui permettent de détecter les personnes dont la température est supérieure à 38 degrés », s'est félicité Jean-Baptiste Djebbari. L'aéroport s'est doté de 12 caméras de ce type.

Alors quand les frontières seront-elles totalement rouvertes ? Et quand le trafic aérien retrouvera-t-il son niveau d'avant la crise sanitaire ? D'après l'Association internationale du transport aérien, pas avant 2023.

« Il y a beaucoup de gens qui se perdent en conjectures et qui parlent de 18 mois, ou de deux ans, reconnaît le directeur général de Dubai Airports, Paul Griffiths. Mais ce ne sont que des conjectures. La réalité, c'est que personne ne sait ce qu'il en sera. »

D'après un sondage, 58 % des passagers se contenteront dans un premier temps de se déplacer à l'intérieur de leur pays. Le regain du long-courrier, ce n'est donc pas pour demain, malgré les efforts d'harmonisation sanitaire.

« Il faut coopérer avec les autres pays, assure le directeur de l'aéroport international de Tel Aviv, Shmuel Zakai. Nous travaillons avec toutes les organisations de l'aviation civile et avec les pays de destination, en fixant de nouvelles règles. »

Reste à voir si ce sera suffisant car le taux de remplissage des avions, où la distanciation sociale n'est pas obligatoire, continue de faire polémique. Chez Air France, faute de voyageurs, ce taux dépasse rarement les 50 %.

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