Adama Traoré, un jeune noir de 24 ans, est mort lors de son interpellation en 2016. Une dernière expertise, réclamée par la famille, soulève l'hypothèse d'une mort par asphyxie après un plaquage au sol, pointant ainsi la responsabilité des gendarmes.
A Paris, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées devant le Tribunal de grande instance pour demander justice pour Adama Traoré, ce jeune homme noir décédé lors de son interpellation en 2016.
En écho à l'affaire George Floyd
Une dernière expertise réclamée par la famille met en cause la responsabilité des gendarmes dans sa mort, qui fait écho aujourd'hui à celle de George Floyd aux Etats-Unis .
Des expertises contradictoires
Adama Traoré est mort à l'âge de 24 ans dans une gendarmerie de la région de la parisienne. Il avait été interpellé après avoir voulu échapper à un contrôle d'identité.
La dernière expertise, réclamée par la famille, soulève l'hypothèse d'une mort par asphyxie après un plaquage au sol. Les précédents rapports avaient écarté la responsabilité des gendarmes estimant que le décès du jeune homme était dû à une association de pathologies, de stress et d'usage de drogue.
Manifestation interdite
Dans la soirée, des heurts ont éclaté entre les manifestants et la police. Près de 20 000 personnes auraient participé à cette manifestation qui avait été interdite par les autorités en raison de la crise sanitaire.
Des manifestations similaires ont eu lieu dans d'autres villes de France pour dénoncer les violences policières.