EDF plonge dans le rouge et annonce un plan d'économies et de cessions d'actifs

Illustration / Greenpeace dénonce l'utilisation d'énergie nucléaire chez EDF, à Paris,le 14 février 2017
Illustration / Greenpeace dénonce l'utilisation d'énergie nucléaire chez EDF, à Paris,le 14 février 2017 Tous droits réservés Thibault Camus/Copyright 2017 The Associated Press. All rights reserved.
Par euronews avec AFP
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L'électricien français a enregistré une perte nette de 700 millions d'euros en 2020. Mais de plan social en prévision, selon le groupe.

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L'électricien français a enregistré une perte nette de 700 millions d'euros en 2020. Mais de plan social en prévision, selon le groupe.

EDF va devoir se serrer la ceinture. L'électricien français a enregistré une perte nette de 700 millions d'euros en 2020. Une chute vertigineuse comparé aux 2,5 milliards d'euros de bénéfices nets en 2019. Le groupe annonce ce jeudi un plan d'économies et de cessions d'actifs.

L'objectif est de réduire les charges opérationnelles de 500 millions d'euros entre 2019 et 2022 et d'engager 3 milliards de nouvelles cessions d'actifs d'ici à 2022, comme le détaille EDF dans un communiqué.

Pas de plan social en prévision, selon le groupe, qui compte procéder au "non remplacement de tous les départs" et faciliter "la mobilité des salariés vers les activités à plus fort potentiel".

La perte s'explique en grande partie par un résultat financier en chute en raison de l'évolution de la valeur comptable de certains actifs.

L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) recule pour sa part modestement de 2% à 8,2 milliards d'euros sur la période malgré un impact négatif de 1 milliard lié à la crise sanitaire.

La pandémie de Covid-19 est bien sûr passée par là. La crise et l'arrêt de pans entiers de l'économie a entraîné une chute de la consommation d'électricité et une baisse de la production d'électricité nucléaire.

La production nucléaire française doit ainsi atteindre 315 à 325 térawattheures (TWh) cette année, prévoit EDF, alors qu'une fourchette de 375 à 390 TWh avait été annoncée avant la crise. Ce sera bien moins que les 379,5 TWh produits l'an dernier

Les activités de construction en cours, comme celle du réacteur EPR de Flamanville, ont également pris du retard et pourraient entraîner des coûts supplémentaires.

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