À Paris, les hôtels de luxe se mettent en quatre pour attirer la clientèle française

Suite at the Plaza Athénée, in Paris
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Par Euronews avec AFP
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Les palaces rouvrent peu à peu mais avec des taux de fréquentation très faibles, et s'efforcent de séduire la clientèle nationale.

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Pour vivre la vie de château à Paris, jusqu'à la mi-mars, les clients argentés avaient l'embarras du choix. La capitale française compte pas moins de 1 800 chambres de palaces. Cinq mois et demi plus tard, ils rouvrent les uns après les autres, mais les réservations se font attendre. Alors tout est fait pour rassurer le client, de l'ouverture de porte par téléphone au stérilisateur d'objets…

« Nous mettons à disposition de nos clients, lors de leur arrivée, un stérilisateur à ultra-violets, qui leur permet de stériliser leurs effets personnels, explique Delphine Cravotto, directrice du Park Hyatt Paris-Vendôme. Le client dispose son téléphone, on referme, on met en route, et la stérilisation commence pendant trois minutes. »

Des taux de fréquentation qui plafonnent à 30 %

Avec des taux de fréquentation à 20 % ou 30 %, ces établissements de luxe sont donc résignés à tourner à pertes, du moins dans un premier temps. Habituellement, les trois quarts des clients des cinq étoiles parisiens viennent des États-Unis, du Japon, de Chine, du Moyen-Orient, ou encore de Russie. Aujourd'hui, ce sont avant tout les Français qu'il faut attirer, quitte à ouvrir le spa à la clientèle extérieure ou à proposer des surclassements.

« La Belgique est fermée, l'Angleterre est fermée, l'Allemagne est fermée, tous les pays qui sont autour de nous se sont refermés, les pays beaucoup plus loin sont refermés, il y a une quatorzaine pour tout touriste qui arrive de l'étranger en France, résume François Delahaye, directeur général du Plaza Athénée. Il faut donc se mettre sur le marché qu'on connaît bien, à savoir les Français qui aiment l'art de vivre, qui aiment Alain Ducasse, qui aiment le Plaza Athénée, le Meurice, pour relancer cette machine. »

La gastronomie, un atout maître sur lequel misent beaucoup les palaces, dont certains annoncent adapter les menus pour rendre la note un peu moins salée.

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