Projet de rapprochement Veolia-Suez : quelles conséquences pour l'emploi ?

Le groupe Veoila
Le groupe Veoila Tous droits réservés Michel Euler/Copyright 2017 The Associated Press. All rights reserved.
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Par Julien Pavy
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Créer un géant mondial de la gestion de l'eau, de l'énergie et des déchets. C'est l'ambition de #Veolia, la multinationale français entend racheter #Suez, son vieux rival. Mais les salariés craignent de nombreuses suppressions d'emploi.

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Créer un géant mondial de la gestion de l'eau, de l'énergie et des déchets. C'est l'ambition de Veolia, la multinationale française présente sur cinq continents, entend racheter Suez, son vieux rival sur le marché français.

Bataille de communication

Les dirigeants des deux entreprises, qui se livrent une véritable bataille de communication, étaient entendus ce mercredi par les députés.

Car ce rapprochement suscite des inquiétudes pour l'emploi. Pour la direction de Suez, qui est vent debout contre ce projet, 10 000 postes pourraient disparaître dans le monde, dont près de la moitié en France. Faux répond Veolia qui assure que 100 % des emplois seront conservés.

Sceptiques et craignant "une casse sociale", les salariés de Suez ont manifesté mardi devant le siège de leur actionnaire principal, le groupe Engie. Ils ont saisi la justice pour obtenir "la suspension du projet de rachat".

"L'impact social sera chez Suez. Là, on est allé montrer qu'on existe, qu'on est là, qu'on est en colère, qu'on n'a pas envie que ça se passe et qu'on ne doit pas être les victimes collatérales d'une capitalisation boursière, d'une opération surtout capitalistique, nullement création de valeur, mais surtout création de malheur", souligne Franck Reinhold von Essen, représentant CGT chez Suez.

On ne doit pas être les victimes collatérales d'une capitalisation boursière, d'une opération surtout capitalistique, nullement création de valeur, mais surtout création de malheur.
Franck Reinhold von Essen
Représentant CGT chez Suez

Veolia, qui a proposé de racheter les parts d'Engie pour 2,9 milliards d'euros, se dit prêt à discuter pour améliorer son offre mais ne repoussera pas la date limite, fixée au 30 septembre.

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