Climat de méfiance entre l’Union européenne et Londres

Brexit : Michel Barnier, négociateur pour l'UE part à la rencontre de son homologue britannique David Frost, le 23 septembre 2020
Brexit : Michel Barnier, négociateur pour l'UE part à la rencontre de son homologue britannique David Frost, le 23 septembre 2020 Tous droits réservés Alberto Pezzali/AP
Par Grégoire LoryEuronews
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Aux négociations sur un accord commercial s’ajoutent les discussions sur le projet de loi britannique controversé qui remet en cause certains points de l’accord sur le Brexit.

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L'Union européenne et le Royaume-Uni reprennent leurs discussions dans un climat de confiance particulièrement ébranlée. Le projet de loi britannique qui remet en cause certains points de l'accord du Brexit échaude les esprits.

"Les positions britanniques sont loin de ce que l'Union européenne peut accepter. J'ai répété la demande de l'Union de retirer les articles controversés concernant le marché intérieur", explique Maros Sefcovic, vice-président de la Commission européenne.

Le texte a été approuvé par la Chambre des communes. Le Premier ministre britannique assure que ce projet de loi permettra de protéger les intérêts du Royaume-Uni si aucun accord n'est trouvé avec l'Union européenne. Mais ce document déroge au droit international puisque Londres reconnaît qu'il contrevient à plusieurs points de l'accord de sortie. Le projet de loi remet en cause les dispositions douanières concernant l'Irlande du Nord.

Mais certains observateurs restent sceptiques sur la portée politique de ce texte. "Il sera présenté à la chambre des Lords lors de la seconde moitié d'octobre. Son usage comme levier contre Bruxelles me paraît plus faible", explique Jon Worth, spécialiste des affaires européennes et du Brexit.

Les négociations sur l'accord commercial se poursuivent en parallèle cette semaine. Les difficultés restent identiques. L'UE souhaite des garanties fiscales, sociales et environnementales pour éviter toute concurrence déloyale du Royaume-Uni. Les deux partenaires sont aussi dans l'impasse concernant l'accès aux zones de pêche.

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