C'est dans le contexte très particulier de la pandémie que débute ce vendredi aux Etats-Unis la semaine des soldes avant Noël. Mais le coronavirus et les restrictions sanitaires ont modifié les habitudes d'achat des consommateurs.
C'est dans le contexte très particulier de la pandémie que débute ce vendredi aux Etats-Unis le "Black Friday", le vendredi noir, premier jour d'une semaine traditionnelle de soldes qui donne aussi le coup d'envoi des achats de Noël.
Des budgets en berne
Mais le coronavirus et les restrictions sanitaires ont modifié les habitudes d'achat des consommateurs. A Chicago, une cliente dit "passer aujourd’hui moins de temps dans les magasins".
Les budgets achat sont également en berne. Les commerçants, qui tablaient sur cette période faste pour retrouver des couleurs, ne sont guère optimistes : "Nous n'aurons pas en décembre la ruée sur les cadeaux à laquelle nous sommes habitués", souligne la gérante d'un magasin de jouets.
Dans les boutiques de vêtements également, l'heure est à la morosité avant ce "Black Friday". Avec la crise sanitaire, de nombreux consommateurs effectuent leurs courses sur Internet. Et leurs budgets sont également limités.
"Par rapport à la normal, je dépense environ 40 %, souligne une cliente qui dit ne rien rechercher de clinquant, car il n'y a pas d'événements en ce moment."
Le "combat" des commerçants
Pour ce vendeur, la résilience est le maître mot : "C'est un combat. Cette année est certainement un test pour notre volonté, un test pour notre foi et un test pour notre résilience."
Si le "Black Friday" débute bien ce vendredi aux Etats-Unis, il a été reporté d'une semaine en France.