Budapest, la nuit, en ces temps de confinement : il n'y a pas âme qui vive. Les seules silhouettes que l'on aperçoit sont celles de la patrouille chargée de faire respecter le couvre-feu.
Budapest, la nuit, en ces temps de confinement : il n'y a pas âme qui vive. Les seules silhouettes que l'on aperçoit sont celles de la patrouille chargée de faire respecter le couvre-feu. Patrouille que l'un de nos correspondants a suivie dans les rues de la capitale hongroise.
De 20h à 5h, les citoyens n'ont le droit de sortir que pour raison professionnelle ou pour sortir leur chien. Les contrôles sont systématiques.
"Ils m'ont demandé ma carte d'identité et mon certificat de travail. Voilà, c'est tout, ils m'ont dit meci, bonne soirée", raconte un homme.
Ces dernières semaines, la police a dressé 8 000 PV et avertissements pour violations du couvre-feu. Et d'autres patrouilles sont présentes la nuit dans les rues de Budapest, qui ressemble parfois à une place forte militaire. L'armée et même les hommes du contre-terrorisme sont là. Armes lourdes en bandoulière, escortés d'un véhicule blindé, ils veulent empêcher que des délinquants profitent des rues désertées.
"Je dirais que la police fait vraiment un bon travail, dit un passant, mais ce couvre-feu ne me plaît pas trop, parce que durant la journée tout le monde est dehors".
La nuit tombée, la circulation cesse, même sur les artères les plus fréquentées.