Après une semaine de négociations infructueuses à Londres, les négociateurs britannique et européen se retrouvent à Bruxelles pour deux jours de discussions. Deux jours présentés comme ceux de la dernière chance, alors que les discussions achoppent sur les trois mêmes sujets depuis mars.
PUBLICITÉUn dernier effort : deux jours, c'est ce que ce sont donnés les Britanniques et les Européens pour parvenir à un accord commercial.
Le négociateur britannique David Frost et son homologue européen Michel Barnier sont à Bruxelles ce dimanche pour reprendre le fil des discussions là où ils les avaient interrompues vendredi. Ils ont été incapables d'atteindre un compromis après une semaine de négociations à Londres.
Ce "nouvel effort" a été décidé samedi soir au plus haut niveau par le Premier ministre britannique Boris Johnson et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Mais le temps presse, car un éventuel accord commercial doit être encore ratifié par les parlements britannique et européen avant d'entrer en vigueur le 1er janvier.
Des divergences importantes subsistent sur les mêmes trois sujets qui bloquent les discussions depuis mars, notamment la pêche.