Vaccin anti-Covid : Sanofi en retard, les Etats-Unis proches du feu vert

Vaccin anti-Covid : Sanofi en retard, les Etats-Unis proches du feu vert
Tous droits réservés Andrew Harnik/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
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Par euronews avec AFP
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Le géant pharmaceutique français et son allié britannique annoncent que leur vaccin ne sera pas prêt avant fin 2021

La recherche dans la course aux vaccins contre le coronavirus se poursuit à travers le monde. Certains prennent du retard, d'autres sont abandonnés, d'autres encore tentent des combinaisons de vaccins.

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Coup dur pour les groupes pharmaceutiques Sanofi et GSK. Le géant français et son associé britannique ont annoncé que leur candidat vaccin ne serait pas prêt avant fin 2021. Les essais cliniques ont en effet donné des résultats moins bons qu'attendus. "La réponse immunitaire chez les personnes âgées" doit notamment être améliorée, indiquent les laboratoires.

Au même moment, l'Union européenne travaille sur la future distribution des vaccins. En marge du sommet européen de Bruxelles, Angela Merkel a rappelé l'importance de la coordination en cours.

"Nous avons dit qu'il était très important que les vaccins soient distribués de manière coordonnée, qu'ils arrivent partout en même temps. Je ne sais pas si nous pouvons le faire de manière très précise, à la seconde près, dans 27 États membres, mais nous avons décidé de le faire de manière très coordonnée et de montrer que nous avons tous un accès égal au vaccin" a rappelé la chancelière allemande.

Vers un feu vert pour Pfizer/BioNTech aux Etats-Unis

Aux Etats-Unis, un pas significatif a été fait vers l'approbation du vaccin de l'alliance américano-allemande Pfizer/BiotNTech, avec le feu vert d'un comité d'experts indépendants de l'Agence américaine des médicaments (Food and Drug Administration). L'autorisation officielle devrait suivre et la vaccination pourrait débuter dès la semaine prochaine.

Le Royaume-Uni, le Canada, Bahreïn et l'Arabie saoudite ont eux déjà autorisé sa mise sur le marché.

En Australie, un candidat vaccin de l'Université du Queensland a revanche été abandonné. De premiers essais cliniques ont produit un résultat faussement positif au VIH.

Un candidat vaccin stoppé en Australie

Le gouvernement a dit vouloir a tout prix préserver la confiance de ces citoyens. "Les décisions que nous avons prises devraient assurer les Australiens que nous agissons avec prudence, nous avançons rapidement, mais sans hâte excessive" a souligné le Premier ministre australien, Scott Morrison.

Le professeur Paul Young, de l'Université du Queensland, a insisté sur le fait que la protéine VIH utilisée dans le vaccin était "totalement inoffensive" et ne présentait aucun risque pour la santé des participants aux essais.

Enfin, le britannique AstraZeneca envisage de combiner son vaccin avec le Spoutnik V, développé en Russie par l'institut de recherche Gamaleya. Cette combinaison pourrait renforcer l'efficacité de la vaccination. Des essais cliniques doivent encore le prouver.

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