Une piscine universitaire durable à vocation sociale à Bruxelles

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Par Claudio Rosmino
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La piscine de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) a fait l'objet d'une vaste rénovation en partie financée par l'UE : elle s'est dotée de caractéristiques durables, mais aussi sociales.

Après deux ans de travaux financés en partie par la politique européenne de cohésion, la piscine de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) est devenue la plus durable de Bruxelles. De nouvelles technologies ont été adoptées pour faire des économies sur la consommation d'eau et d'électricité, mais aussi rejeter moins de CO2. Le pari durable est réussi, mais le défi était aussi social.

L'équipement sert à la population locale et se veut ouvert sur la ville d'Etterbeek. C'était l'un des objectifs de cette rénovation comme l'expliquent Dirk van de Wiele, directeur de département à l'administration des infrastructures sportives à la VUB et Kristine de Martelaer, professeure d'éducation physique à la VUB.

"Tout le monde est le bienvenu"

"L'université VUB se concentre sur l'enseignement et la recherche, mais elle s'appuie aussi sur un troisième pilier et c'est le service social," indique Dirk van de Wiele. "Nous à la VUB, nous voulons apporter notre contribution à la communauté, donc tout le monde est le bienvenu dans cette piscine," souligne-t-il.

"J'ai vu des personnes changer avec le sport : elles ont une meilleure qualité de vie, au niveau physique, mais aussi psychologique et dans leurs contacts sociaux," raconte-t-il avant d'ajouter : "Donc on s'efforce de réunir les gens et de faire en sorte qu'ils pratiquent comme il faut, qu'ils fassent les bons gestes et qu'ils améliorent leur qualité de vie."

"200 enfants de toutes cultures"

"Nous avons notre propre club de natation universitaire avec plus de deux cents enfants licenciés et ils sont de toutes origines, cultures et nationalités," explique Kristine de Martelaer.

"Nous les enseignants, on sait que l'on doit enseigner en expliquant avec des gestes et des images ou en montrant bien sûr ce que les élèves doivent faire," dit-elle. "Les enfants ne parlent pas que français ou anglais, ils peuvent parler grec ou turc : on a de nombreuses langues représentées ici," fait-elle remarquer. "Et bien sûr, c'est intéressant pour les élèves d'avoir conscience que la VUB est multiculturelle," souligne-t-elle.

Journaliste • Claudio Rosmino

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