Cela représente plus de 10 % de ses effectifs dans l'Hexagone. Le groupe assure qu'il n'y aura pas de départs contraints.
Le Bibendum compte se mettre à la diète et vise 2300 suppressions de postes en trois ans. Ce plan de restructuration, Michelin le préparait depuis 18 mois, mais son annonce a été retardée par la pandémie. C'est en France, où le groupe compte 21 000 salariés que les emplois seront supprimés.
Il assure qu'il n'y aura pas de départs contraints, uniquement des mesures de pré-retraite et des départs volontaires et qu'aucune usine ne sera fermée. Mais pour les salariés, c'est une nouveau coup de massue.
Michelin avait notamment fermé l'an dernier l'usine de La Roche-sur-Yon.
Souffrant de la concurrence des pneus à prix cassé, le groupe mise sur le développement de nouvelles activités comme la pile à hydrogène ou l'impression 3D. Il n'en prévoit pas moins des résultats positifs pour 2020 et devrait continuer de distribuer des dividendes aux actionnaires.