Dirigeants et acteurs économiques se sont engagés lundi à faire plus pour la biodiversité, dont dépend la survie de l'humanité, lors d'une conférence organisée à Paris, le One planet summit, sans toutefois détailler leurs promesses ni mettre beaucoup plus d'argent sur la table.
Un sommet pour la planète ou plus sobrement pour repartir du bon pied en 2021 et sauver ce qui peut l'être de la biodiversité. Organisé à Paris par la France mais avec de nombreux participants en visio-conférence, contexte oblige, le « One Planet Summit » se voulait l'amorce d'une année charnière, avant notamment la COP15 et la COP26. Et l'état des lieux n'est pas reluisant.
« Sur la biodiversité, la communauté internationale avait défini en 2010 les engagements d'Aichi explique Emmanuel Macron, le président français. 10 ans plus tard, le constat est sans appel. Pas un seul des 20 objectifs, qui allaient de l'arrêt de l'extinction des espèces à la réduction de la pollution et à la préservation des forêts n'est atteint. Il nous faut regarder en face cet échec, pas du tout pour crier au drame ou pour le contempler ou avec une fascination quelconque pour le désastre, juste pour accélérer notre action avec des choses très concrètes et un suivi réaliste de celle-ci. »
Il s'agissait donc avant tout de poser le cadre des futures négociations, mais des engagements symboliques ont été prise. Une cinquantaine de pays ont rejoint la coalition qui a pour objectif de protéger 30 % de la superficie terrestre et marine d'ici 2030.