Les avertissements des autorités belges n'y ont rien fait. Le faux festival de musique "La boum" a rassemblé près de 2 000 jeunes dans un parc de Bruxelles. La dispersion a été violente, longue et difficile.
"La boum" du parc du Bois de la Cambre à Bruxelles a dégénéré en incidents avec la police. Ce rassemblement était interdit. La police anti-émeute est intervenue dès l'après-midi. Et jusqu'à la nuit, elle a tenté de disperser les 1 500 à 2 000 jeunes venus faire la fête.
Au moment d'intervenir, les policiers ont essuyé des tirs de projectiles : des bouteilles, des pierres. Ils ont donc utilisé les canons à eau et gaz lacrymogènes contre les jeunes. Hier soir encore, une centaine de jeunes étaient restés sur place pour en découdre.
Le faux festival "La Boum" avait fait l'objet de publicité sur Facebook et, selon les médias belges, il promettait des centaines de DJ de renommée mondiale dans le respect des règles sanitaires contre Covid-19.
Dans un Tweet du 17 mars, les autorités avaient clairement indiqué qu'il s'agirait d'un poisson d'avril. Dès mercredi, le parquet de Bruxelles avait annoncé l'ouverture d'une enquête pour identifier les organisateurs du faux festival.
Malgré cela, des milliers de personnes sont venues faire la fête : quatre participants ont été finalement interpellés, trois policiers ont été blessés, dont un a dû être hospitalisé.
La Belgique est entrée samedi dernier dans une nouvelle phase de restrictions, plus sévères, prévoyant notamment un accès limité aux commerces non essentiels et la possibilité de se rassembler en extérieur à quatre adultes maximum.
Sur fond de propagation rapide du variant anglais du coronavirus, les écoles et universités ont fermé leurs portes lundi, anticipant d'une semaine les quinze jours de congés scolaires de Pâques.