Un Hongkongais a été condamné ce 27 juillet pour terrorisme et incitation à la sécession dans le premier procès instruit en vertu de la loi drastique sur la sécurité nationale que Pékin a imposée dans l'ex-colonie britannique.
On l'accuse de terrorisme et d'incitation à la sécession. La première personne à être jugée en vertu de la vaste loi sur la sécurité nationale de Hong Kong a été reconnue coupable. La loi a été imposée par Pékin dans l’ex-colonie britannique.
Tong Ying-kit, ancien serveur de 24 ans a foncé à moto sur trois policiers le 1er juillet 2020, jour de l’entrée en vigueur de la loi. Il brandissait un drapeau où était inscrit «Libérez Hong Kong, la révolution de notre temps», le principal slogan de la mobilisation. Cette décision acte que certains slogans politiques sont désormais hors-la-loi dans le territoire qui devrait jouir de libertés inconnues dans le reste de la Chine.
Plus de 60 personnes inculpées
Le procès de deux semaines s’est tenu sans jury. C'est une vraie rupture avec la juridiction hongkongaise classique. Les trois magistrats avaient été choisis par l’exécutif hongkongais. Plus de 60 personnes ont été inculpées en vertu de la loi sur la sécurité nationale, qui s’est imposée comme le principal outil de la répression chinoise contre le mouvement pro-démocratie. La plupart se sont vus refuser la libération sous caution et attendent leur procès derrière les barreaux.