L’UE dit vouloir rester en contact avec les talibans

L’UE dit vouloir rester en contact avec les talibans
Tous droits réservés Darko Bandic/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Les 27 ministres des Affaires étrangères veulent maintenir le contact avec le nouveau régime afghan afin de poursuivre les évacuations.

PUBLICITÉ

L'Union européenne veut maintenir le contact avec les talibans. Réunis en Slovénie les 27 ministres des Affaires étrangères disent vouloir travailler de façon coordonnée avec le nouveau régime en Afghanistan mais sans pour autant le reconnaître. 

"Afin de soutenir la population afghane, nous devrons nous engager avec le nouveau gouvernement en Afghanistan. Cela ne veut pas dire que nous le reconnaissons, c'est un engagement opérationnel", insiste le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

Pour que cette coopération soit envisageable plusieurs conditions doivent être remplies. Les talibans :

  • ne doivent pas servir de base au terrorisme international
  • doivent respecter les droits de l'homme
  • doivent mettre en place un gouvernement inclusif
  • doivent permettre l'accès à l'aide humanitaire
  • doivent permettre le départ des Européens et des Afghans

Lors de la prise du pouvoir de Kaboul par les talibans plusieurs ambassades européennes ont fermé leurs portes pour réduire la présence diplomatique au strict minimum. L'UE reste très prudente à l’égard du nouveau régime afghan. Elle souhaite dans l'immédiat assurer la sécurité de ses ressortissants encore sur place. Les 27 veulent aussi empêcher une hausse du flux migratoire en provenance d'Afghanistan. Pour réaliser tous ces objectifs les Etats membres devront donc s'entretenir avec le nouveau pouvoir en place.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Afghanistan : les femmes réclament d'être représentées dans le futur gouvernement des talibans

Défense européenne : l'Afghanistan est-elle la claque de trop ?

L’UE veut éviter une crise migratoire en provenance d’Afghanistan