Il avait été un des pionniers de la France libre durant la Seconde Guerre mondiale. Hubert Germain est décédé à l'âge de 101 ans.
Il avait été l'un des premiers à rejoindre Londres et le général de Gaulle en juin 1940. Hubert Germain, qui était le dernier compagnon de la Libération encore en vie, est mort à l'âge de 101 ans, a annoncé ce mardi la ministre française des Armées Florence Parly.
"Je voudrais d'abord vous informer du décès d'Hubert Germain, notre dernier compagnon vivant de la Libération (...) C'est un moment important de notre histoire", affirmé Florence Parly lors d'une audition devant la commission de la Défense du Sénat.
Seules 1 038 personnes ont reçu le titre de compagnon de la Libération, pour leur intégration dans l'Ordre de la Libération, fondé le 16 novembre 1940 par le général de Gaulle afin de "récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l'œuvre de la libération de la France et de son Empire".
En tant que dernier de ses représentants, Hubert Germain doit être inhumé au Mont-Valérien.
Le président français, Emmanuel Macron, présidera le 11 novembre la cérémonie d'inhumation d'Hubert qui se tiendra à l'Arc de Triomphe et au Mont-Valérien, a annoncé ce mardi l'Elysée.
Auparavant, le chef de l'Etat rendra hommage lors d'une cérémonie qui se déroulera dans les prochains jours aux Invalides à Hubert Germain, qu'il a qualifié de "figure de proue de la France libre" ayant "incarné un siècle de liberté".
Un héros de la libération
Durant la Seconde Guerre mondiale, Hubert Germain a été engagé sur de nombreux fronts. Il a notamment participé au débarquement de Provence en août 1944, puis à la libération de Toulon, de la vallée du Rhône et de Lyon.
Hubert Germain a également été député entre 1962 et 1972. Il a été ensuite ministre à deux reprises, des Postes et Télécommunications, de juillet 1972 à mars 1974, et chargé des Relations avec le Parlement, de mars à mai 1974.