La disparition de l'artiste, âgé de 75 ans, a été annoncée par sa famille.
Le réalisateur français Jean-Jacques Beineix, auteur du film culte "37°2 le matin", est décédé jeudi à l'âge de 75 ans, a annoncé son frère Jean-Claude vendredi .
Celui qui s'est fait connaitre du public grâce à "Diva" et "37°2 le matin", une histoire d'amour et de folie avec Jean-Hugues Anglade et Béatrice Dalle, est décédé à son domicile parisien des suites d'une longue maladie.
Nommé à neuf reprises aux César, "37°2 le matin" fut nommé à l’Oscar du meilleur film étranger et révéla Béatrice Dalle, qui incarnait le personnage de Betty.
Né à Paris, Jean-Jacques Beinex entame des études de médecine avant de préparer la prestigieuse école de cinéma Idhec, aujourd'hui la Femis, qu'il rate de peu.
Ses premiers projets l’amènent à la publicité. Il réalisera notamment le spot anti-Sida multi-diffusé "Il ne passera pas par moi". Après plusieurs projets, il décide de quitter le milieu. "C'est bien de mettre son talent au service de causes" et la publicité, "ce n'était pas des causes", expliquera-t-il.
Après "37°2 le matin" s'ensuivront plusieurs films, tous des échecs, dont "Roselyne et les lions". En 2001, après neuf ans d'absence, il revient avec "Mortel Transfert", un échec critique et commercial complet. Il déclare, d'ailleurs, que ce film l'endette fortement.
Ce sera le dernier de ses six longs-métrages, suivi de documentaires pour la télévision ("Les enfants de Roumanie", "Place Clichy sans complexes"...), sous la bannière de sa société de production, Cargos Films.
En 2016, il est président du jury du 29e Festival international du film de Tokyo.