Le calvaire des handicapés en Syrie : une bénévole ouvre un centre d'aide pour enfants

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Tous droits réservés Center for disabled in Syria.
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Par Euronews
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Une bénévole gère un centre pour enfants porteurs de handicap dans le nord-ouest de la Syrie.

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Nous sommes à côté d'Idled, au nord-ouest de la Syrie.

C'est la dernière région contrôlée par l'opposition au régime syrien et c'est là qu'une bénévole a ouvert un centre d'aide aux enfants porteurs de handicap.

Dans notre société, les personnes handicapées sont partout marginalisées, de la maison jusqu'à l'école
Iman Abdul-Razik Amalouna, responsable du centre "Espoir"

Iman Abdul-Razik Amalouna, responsable du centre "Espoir" : "Dans notre société, les personnes handicapées sont partout marginalisées, de la maison jusqu'à l'école. Nous travaillons en premier lieu sur le comportement et nous leur apportons un soutien psychologique. Aujourd'hui, nous accueillons des élèves du primaire, la catégorie A. J'espère que nous pourrons avoir des élèves du secondaire et que nos élèves pourront poursuivre leurs études, que nous aiderons à former les plus grands pour qu'ils puissent ensuite trouver du travail."

Iman Abdul-Razik Amalouna a fondé ce centre d'aide aux enfants handicapés avec l'aide financière de Syriens expatriés.

Avec 35 élèves, le centre fonctionne aujourd'hui au maximum de ces capacités.

Iman Abdul-Razik Amalouna, responsable du centre "Espoir" : "Les bénévoles qui travaillent dans ce centre partagent les mêmes souffrances que les enfants. C'est pour cette raison que je les ai choisis. Aujourd'hui, les enfants sont marginalisés, mais ils l'ont été avant eux. Je crois qu'à la grâce de Dieu, ils pourront faire profiter leurs enfants de leur expérience et de leur énergie."

Près d'un tiers de la population du nord-ouest de la Syrie serait porteur d'un handicap.

L'Agence des Nations unies pour les Réfugiés dénonce l'absence de politique de soutien pour les Syriens les plus fragiles.

Rama Al Haji – Enseignante du centre "Espoir" : "Dans le passé, j'ai été l'objet de rejet en raison de ma surdité. Aujourd'hui, j'ai de l'influence. Je veux enseigner aux enfants la langue des signes, l'écriture et le calcul, pour qu'il deviennent forts et capable d'affronter la société dans laquelle nous vivons."

Le centre d'Iman Abdul-Razik Amalouna s'appelle Espoir.

Environ 500 000 personnes ont péri en Syrie depuis le début du conflit en 2011.

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