Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions, suivez notre couverture en direct consacrée à la guerre en Ukraine.
La guerre en Ukraine en est à son 48ème jour ce mardi.
Sur le terrain, les forces russes maintiennent leur pression sur la ville portuaire stratégique de Marioupol, que les soldats ukrainiens tentent désespérément de défendre, et dans le Donbass, où Kyiv s'attend sous peu à une offensive majeure.
Suivez les derniers événements :
Merci d'avoir suivi avec nous ce direct tout au long de la journée.
Notre couverture de la guerre en Ukraine continue sur notre antenne TV et nos réseaux sociaux.
Bonne soirée.
Les deux tiers des enfants ukrainiens, âgés de 0 à 18 ans, ont été déplacés par la guerre.
Chiffre avancé par l'Unicef, l'agence des Nations unies pour les enfants.
"Ils ont été forcés de tout laisser derrière eux : écoles, maisons, souvent des membres de la famille", ajoute Manuel Fontaine, directeur des programmes d'urgence de l'Unicef.
Les Etats-Unis ont fait état mardi d'"informations crédibles" sur la possibilité que la Russie fasse usage d'"agents chimiques" dans son offensive pour prendre la ville ukrainienne de Marioupol.
Selon le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, "les forces russes pourraient utiliser différents agents anti-émeutes, notamment des gaz lacrymogènes mélangés avec des agents chimiques" face aux "combattants et civils ukrainiens dans le cadre de leur campagne agressive pour prendre Marioupol".
"Nous partageons ces informations avec l'Ukraine" et "sommes en contact direct avec nos partenaires pour déterminer ce qui se passe actuellement, c'est un vrai sujet de préoccupation", a-t-il déclaré devant la presse, tout en affirmant ne pas être "en mesure de confirmer" de récentes accusations selon lesquelles les forces russes auraient déjà utilisé des armes chimiques à Marioupol.
"C'est une inquiétude que nous avions avant même le début de l'agression" de la Russie contre l'Ukraine, "j'avais mis en garde contre la possibilité d'un recours à ce type d'armes, et c'est quelque chose que nous suivons de très, très près", a insisté le secrétaire d'Etat.
Les sanctions prises à l'encontre de la Russie provoquent des divergences au sein du C5, le groupement des pays d'Europe centrale, qui réunit République Tchèque, Slovaquie, Hongrie, Autriche et Slovénie.
Environ 400 civils ont été enterrés depuis le début de la guerre en Ukraine à Severodonetsk, ville de l'est du pays où l'armée russe est actuellement à l'offensive.
Annonce faite ce mardi par Serguiï Gaïdaï, le gouverneur ukrainien de la région de Lougansk.
"Pendant les 48 jours de guerre, il y a eu environ 400 enterrements" à Severodonetsk, a-t-il indiqué sur Telegram, sans préciser la cause des décès.
Les morgues dans les villes de sa région "débordent de corps de civils morts", a-t-il dit, ajoutant que des fosses communes sont creusées à Lyssytchansk, ville voisine de Severodonetsk.
"Pas de retour à la normale" avec une Russie dirigée par Vladimir Poutine. C'est ce qu'estime le président allemand Walter Steinmeier en visite officielle à Varsovie.

Le président allemand a évoqué la nécessité d'accepter le prix que risque de coûter cette guerre aux pays démocratiques.
"Cette guerre exigera notre soutien, notre capacité à nous défendre, notre disposition à supporter des charges pendant longtemps encore", a-t-il estimé.
Le point sur la situation à 17h
Le massacre de Boutcha, "un fake" selon Poutine
Le massacre de civils présumés dans la ville de Boutcha, près de Kiev, est "un fake", a affirmé ce mardi le président russe Vladimir Poutine.
Il l'a dit lors d'une conférence de presse dans un cosmodrome de l'extrême Orient. Il a ajouté que l'offensive en Ukraine se poursuivait "calmement" et a minimisé les pertes, refusant de fixer un calendrier.
Zelensky dénonce des "centaines de viols" par des soldats russes
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé mardi "des centaines de cas de viol" constatés dans les zones précédemment occupées par l'armée russe, "y compris de jeunes filles mineures et de tout petits enfants".
L'étau se resserre sur Marioupol
A Marioupol, port stratégique de la mer d'Azov assiégé depuis plus de 40 jours, les forces russes resserrent leur étau sur les soldats ukrainiens "encerclés et bloqués" dans la ville où "des dizaines de milliers" de personnes ont péri et "90% des maisons" ont été détruites, selon le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaylo Podolyak.
Offensive russe dans l'est imminente
Dans l'Est, devenu la cible prioritaire du Kremlin, l'armée ukrainienne dit s'attendre "très prochainement" à une offensive russe.
"Il est probable qu'à l'avenir, l'ennemi tentera de prendre le contrôle de Marioupol, de s'emparer de Popasna (située entre Donetsk et Lougansk, ndlr) et de lancer une offensive en direction de Kurakhove (à l'ouest de Donetsk) afin d'atteindre les frontières administratives de la région de Donetsk", a affirmé mardi matin l'état-major de l'armée ukrainienne sur Facebook.
Des parlementaires allemands en route pour l'Ukraine
Trois hauts responsables allemands du Bundestag vont rencontrer des députés ukrainiens dans l'ouest du pays, ont indiqué mardi des sources parlementaires.
Selon des informations de Der Spiegel, les trois responsables doivent retrouver des représentants du parlement de Kiev, répondant à une invitation de députés ukrainiens.
Accusations d'attaque chimique
Le Royaume-Uni tente de vérifier si des armes chimiques ont été utilisées par les forces russes à Marioupol, le gouvernement prévenant mardi que "toutes les options" étaient sur la table si leur utilisation venait à être confirmée.
"Nous travaillons de toute urgence avec nos partenaires pour vérifier les renseignements", a déclaré lundi soir, la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss.
Auparavant, le régiment ukrainien Azov, retranché à Marioupol, avait affirmé qu'un drone russe y avait largué une "substance toxique" sur des soldats et civils.
Les derniers développements sur le terrain, cartes à l'appui.
Deux employées de Caritas et cinq de leurs proches ont été tués dans un bombardement à Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine.
L'annonce a été faite ce mardi par l'organisation caritative catholique, évoquant une attaque en mars.
L'attaque "a probablement eu lieu le 15 mars, lorsqu'un char a tiré sur le bâtiment du centre Caritas à Marioupol, tuant deux membres du personnel et cinq de leurs proches", a précisé Caritas Internationalis dans un communiqué.
L'organisation précise qu'elle "ne dispose pas encore d'éléments suffisants pour déterminer ce qui s'est passé" mais "le personnel de Caritas et leurs familles se sont vraisemblablement réfugiés dans le centre pendant le bombardement".
"La famille Caritas est horrifiée et choquée par cette nouvelle dramatique", a réagi le secrétaire général de Caritas Internationalis, Aloysius John, cité par le communiqué. Il a appelé "la communauté internationale" à "faire tout son possible pour arrêter immédiatement ce massacre".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé "des centaines de cas de viol" constatés dans les zones précédemment occupées par l'armée russe, "y compris de jeunes filles mineures et de tout petits enfants".
"Des centaines de cas de viol ont été enregistrés, y compris ceux de jeunes filles mineures et de tout petits en enfants. Même d'un bébé ! Cela fait peur rien que d'en parler", a lancé le président ukrainien, s'adressant au parlement lituanien grâce à une liaison vidéo.
Il a évoqué, sans entrer dans les détails, une vidéo envoyée, selon lui, par un parachutiste ou membre de services spéciaux russes, identifié, où l'on voit "ce qu'il fait à ce bébé, comment il le torture".

Des témoignages rapportés par les médias corroborent les craintes d'ONG, qui relèvent des indices d'utilisation du viol comme "arme de guerre".
Une Ukrainienne a notamment raconté à l'AFP avoir été violée par deux soldats russes après qu'ils ont appris qu'elle était l'épouse d'un militaire ukrainien.