Marine Le Pen entend bien conforter sa place de première opposante à Emmanuel Macron, aussi revendiquée par Jean-Luc Mélenchon.
Le Rassemblement National de Marine Le Pen s’est lancé dans la campagne des législatives cette semaine. Après son accession au second tour de la présidentielle où elle a recueilli 41,5% des voix, la leader du parti d’extrême droite entend bien conforter sa place de première opposante à Emmanuel Macron, aussi revendiquée par Jean-Luc Mélenchon et son union des gauches.
Le RN compte pour cela s’appuyer sur les thèmes qui ont fait sa force lors de la campagne présidentielle, et notamment le pouvoir d’achat.
C'est ce qu'a indiqué président intérimaire du RN Jordan Bardella, qui a présenté mercredi à la presse les 569 candidats du parti : _"Ces élections seront un référendum pour ou contre le saccage social et la retraite à 65 ans._Elles sont un référendum pour contre la poursuite du matraquage fiscal et de l’inaction devant l’inflation qui vient. Elles sont un référendum pour ou contre la submersion migratoire que M. Macron compte accélérer. Au-delà de cette échéance, il ne sera plus possible de limiter ses pouvoirs. Elle constitue donc la dernière sortie d’autoroute avant la ligne droite."
Marine Le Pen, qui brigue un nouveau mandat de députée du Pas-de-Calais, n'a pas donné d'objectif chiffré à ce scrutin. Le mode de scrutin - majoritaire - est plutôt défavorable au parti d'extrême droite. En 2017, Marine Le Pen avait réuni 33,9% des voix au second tour de la présidentielle mais n'avait obtenu que huit députés.
La bataille se mènera sans accord avec le parti Reconquête! d'Eric Zemmour, qui a réuni 7,07% des voix à la présidentielle et va présenter 550 candidats.